Réussir à se libérer de Philippe B.

AVANT-PROPOS

J’ai décidé d’utiliser les textes rédigés les fois où cela n’allait pas entre nous pour publier ce récit. 

Le fait de me replonger dans mes écrits a été extrêmement pénible.

On ne se rend pas compte de ce que l’on est capable d’endurer par amour. 
Cela fait un moment que je ne conçois plus de continuer à vivre cette relation au bord de l’implosion…

Mon but aujourd’hui, avec ce blog, est de me libérer en partageant publiquement cette expérience douloureuse et de m’adresser aux femmes qui se reconnaîtront en moi.

Je désire mettre particulièrement en garde celles qui me succéderont auprès de Philippe. Qui auront le malheur de croiser son chemin.

J’étais seule avec mes pensées et je n’arrêtais pas de ressasser les événements. 
Je croyais posséder beaucoup de force de caractère mais en réalité, face à lui, ce n’était pas le cas.

Mes problèmes m’ont brûlée de l’intérieur, raison pour laquelle j’ai choisi de tout extérioriser par ces mots. Le poids du silence n’a que trop ralenti ma vie. 

Comme le dit si bien un célèbre coach de vie : « Ce n’est pas être faible d’avoir des blessures, un passé douloureux, ou une situation actuelle difficile, c’est juste être humain. »

Mon trop plein d’émotions n’a jamais pu s’évacuer par des pleurs, encore moins en me confiant à quelqu’un par peur d’être jugée, plainte, ou que l’on tente de me persuader de le quitter. 
Décision que je voulais prendre seule, sans avoir à le regretter.

Ceux qui me connaissent et me liront seront très surpris de savoir ce que j’ai traversé, sachant que je respire en apparence la force et la dignité.

On dit que le temps guérit toutes les blessures, je demande à voir. 
Pour le moment, l’heure pour moi est au témoignage.

D’autre part j’invite son ami en Guadeloupe à qui je m’adresse personnellement, à cliquer sur ce lien Lettre ouverte à son ami

SA PERSONNALITÉ

En te rencontrant, je ne m’attendais pas à tomber sur l’amoureux idéal…
Mais là, on en est très très loin !

Avec toi, j’ai à faire à un fourbe et à un manipulateur. Dépourvu de tout sentiment et d’humanité. De la moindre empathie. À quelqu’un qui n’est pas réceptif, ce qui me choque terriblement.
À présent, je visualise ton cœur fait de glace…

J’aime à dire que tu me fais penser au Dr. Jekyll et Mr. Hyde ! 
Parfois, tu te montres gentil. D’autres fois, tu changes complètement de comportement.

Tu es un parfait petit pervers narcissique. Une personne atteinte d’un trouble de la personnalité. 
Un être par certains côtés sombre et inquiétant. 
Qui est un beau parleur et sait y faire avec les femmes. Qui a de l’esprit et beaucoup d’humour.

Etant sous ton emprise, je suis consciente que tu me maltraites psychologiquement. Que tu te sers de mes qualités pour profiter de moi. 
Tu connais mes points faibles pour mieux me manipuler. Le pouvoir que tu as eu sur moi est plus fort que tout ce que j’ai connu dans ma vie.

Au fil du temps, j’ai compris que tu étais incapable d’être l’homme d’une seule femme. Puisque tu es un « chaud lapin » adorant séduire tout ce qui bouge. Qui cumule les conquêtes…

À un très grand mariage auquel je devais me rendre dernièrement, tu m’avais lancé de but en blanc que si une femme fortunée s’intéressait à toi, tu n’hésiterais pas à me larguer pour elle.

Comment ne pas croire que c’est vrai ? Etant donné que tu m’as toujours dit que tu irais jusqu’à l’épouser s’il le faut pour arriver à tes fins ! 
En clair, tu es un opportuniste, et un vénal qui n’ose pas l’assumer.

Tu es athée alors que moi je suis une « bonne » croyante catholique. 
Je n’arrive pas à supporter que tu blasphèmes Dieu constamment, et critiques les religions notamment celles des juifs, des musulmans, et des évangélistes.

Paraît-il que l’amour rend aveugle… il semblerait que ce soit le cas. Sinon, comment puis-je supporter tout ça ? 

Avec toi, je me réjouis des bons côtés et ferme les yeux sur les mauvais.
J’essaye de faire preuve de tolérance, même si ce n’est pas évident. 
il y a tellement à dire sur ton cas qu’une journée entière n’y suffirait pas !

Aujourd’hui, j’ai réalisé que tu te fiches de moi. De ce que je vis. De mes états d’âmes ou de mes emmerdes.

Je n’ai jamais pu au quotidien bénéficier professionnellement de ton aide, de tes encouragements ou de ton soutien puisque tu ne t’es jamais vraiment intéressé à ce que je faisais. De toute façon ce n’est pas plus mal que tu n’en détiennes pas tous les détails, étant donné que tu me caches à tes collègues, réceptionnistes, et proches. Pourquoi ce serait dans un seul sens?

Comme il est triste d’être en couple depuis un an et demi avec un homme qui dit vous aimer mais dont les actions ne sont pas cohérentes. 
Je n’ai ainsi aucune importance dans ta vie à part sur le plan sexuel.
Cela se traduit par plusieurs faits qui me sidèrent.

• Depuis un moment déjà, j’ai refusé de voir les nombreux signes avant-coureurs. Je me voilais la face. 

Philippe, comment peux-tu être à ce point dénué d’humanité ?
Le masque que tu essayes de garder sur ton visage tant bien que mal est en train de se fissurer.

Ta façon de procéder est ignoble. Abjecte. Ainsi que ton acharnement abusif, véritable harcèlement moral qui te permet de te débarrasser des nanas dont tu te lasses. (Judicieux comme technique !!!!)

Tes éternelles menaces, suspicions, accusations non fondées voire persécutions. 
Tes humiliations, ta méchanceté, ton insensibilité, tes manipulations perverses, tes mensonges, tes infidélités, les non-dits, et les faux-semblants… 
Voilà en quelques mots mon lot quotidien.

Et sans arrêt les mêmes critiques. Comme celles qui consistent à me balancer que je mène « une vie de merde »que je suis une « bonne à rien », que sur une échelle de 1 à 20 tu me donnes royalement 10 !  
Et à m’avertir : lorsque tu me quitteras que « plus dur sera la chute » 

Une fois, j’ai eu droit à : « Faute de grives, on mange des merles. » et que « Dorénavant pour coucher avec toi, il faudra que je te le demande en rampant » !!!

• Tu m’accuses sans cesse à tort d’être infidèle alors que toi tu t’emballes quand tu vois des filles
 au point d’en perdre tous tes moyens. 
Tu es un charmeur qui aime séduire et obtenir plus si affinités. C’est plus fort que toi. 

• Tu t’inventes des excuses pour justifier ton comportement et fais diversion en reportant tout sur moi lorsque je te fais des reproches.

• Tu ne montres ni empathie, ni respect, ou compassion à mon égard…

• Tu ne planifies jamais rien. C’est toujours moi qui prend des initiatives pour nos sorties.

• Tu ne m’as jamais présenté à tes amis. À vrai dire, Personne ne sait qui je suis. Que j’existe.

• Tu refuses que je me rende sur ton lieu de travail quitte à me donner un rendez-vous pour que je t’attende à l’extérieur, même si les conditions climatiques peuvent parfois être désastreuses (vent glaciale, neige, pluie…).

• Tu n’envisages pas un instant de me remettre les clés de ton futur appartement ! Tel un chien qui obéit à son maître, je me contenterais d’attendre que tu sois rentré chez toi.

• En dépit de mes remarques et conseils, cela fait plusieurs mois que tu ne fais plus aucuns efforts pour me séduire et prendre soin de toi:
Pas de parfum, une hygiène corporelle et buccale douteuses (Se lavant à peine, Sans jamais utiliser de gants de toilette, Se brossant rarement les dents ….), Une façon de s’habiller négligée ou équivalent à celle d’un ado de 15 ans.

Ta seule préoccupation et importance est de te raser de très près tous les jours, afin que l’on ne découvre pas ta grosse calvitie, et que tes poils et cheveux blancs qui apparaissent ne trahissent pas ton âge.

 Tu caches sans arrêt tes 2 téléphones portables et désactive les notifications. Qu’est-ce qui se cache derrière tout ça ? 
À présent je connais enfin la réponse à travers tes échanges Whatsapp que j’ai découvert ce 25 décembre 2019.
Tes infidélités, tes comptes rendus détaillés que tu écris à tes potes sur ce qui se passe entre nous ainsi que toutes celles avec lesquelles tu couches, le fait que tu me dénigres, ect.

Par amour, j’ai fait toutes les concessions jusqu’à l’écœurement, l’épuisement.

Philippe, dois-je comprendre que tu t’es foutu de ma gueule ?!
Il n’a pas fallu longtemps pour que tu me montres ta vraie nature. 

J’estime, comme tu le sais, que les actes ont davantage de significations que les mots. Quand il n’y a pas de cohérence entre les paroles et les faits, c’est très difficilement compréhensible pour moi.

MES RESSENTIMENTS

MARS 2019

Après dix jours où tu t’es montré adorable, voilà que ta face sombre est apparue. 
Que s’est-il passé après que l’on ait discuté au téléphone et plaisanté en riant ? 

Qu’est-ce qui m’a valu l’envoi de ce message via WhatsApp : « Mange bien ton sorbet coco de jouvence » ? 
Message accompagné de la photo que je lui avais transféré, où je posais avec l’artisan glacier martiniquais du Salon de l’agriculture ? 
Toutes tes suspicions et insinuations me mettent hors de moi.

Pour toi, je suis une « salope »Une « pute » qui passe son temps à baiser !
Mais plutôt que de relever l’affront, cette fois, j’ai préféré laisser couler pour éviter une dispute.

Le lendemain, nous devions nous retrouver après ta réunion téléphonique pour aller au ciné. Puis dîner.
Je suis arrivée trop tôt à l’endroit habituel, au grand centre commercial de La Défense où j’attends ton appel. 
Afin d’éviter de tourner en rond, j’ai décidé de me rapprocher de ton travail, plus exactement à l’arrêt de bus et de tramway.
Je n’aurais jamais cru qu’attendre là te dérangerait autant ! 

Donc après ton interdiction d’il y a quelques mois de venir sur ton lieu de travail, voilà que je n’ai pas le droit non plus désormais de me trouver dans le périmètre l’avoisinant ! D’après toi, je cherche à te surveiller…

Mon Dieu, est-ce moi qui suis stupide ou bien dois-je considérer que ton refus est normal ? Ce qui m’a énormément surprise, c’est ton attitude arrogante. Cet air de me montrer que je suis une sous-merde.

Durant le trajet de retour, après le restaurant, nous ne nous sommes quasiment pas parlé.
Ce n’est qu’au moment de nous coucher que je t’ai exprimé mon ressentiment.
Je t’ai confié ce qui n’allait pas et dit que trop c’était trop. Je ne pouvais plus tout garder pour moi !

J’ai évoqué le fait que tu ne veuilles pas me donner tes clés de ton futur appartement (par peur que je ne te retrouve en mauvaise posture ?) Ton interdiction donc d’attendre près de ton travail, tes accusations d’infidélités, ta façon de te poser en « victime » quand je fais des remarques…

Le lendemain matin, je continue à te faire état, en toute sincérité, de ce qui me pose problème. De ce qui m’est douloureux. Et là, tu es pris d’un fou rire ! Ensuite, tu es exaspéré car le temps file et que ta seule préoccupation est de partir.

Lorsque je te parlais, j’avais l’impression d’être face un mur de désintérêt. 
Soit tu te foutais ouvertement de ma gueule, soit tu étais agacé, soit tu me coupais la parole afin de me convaincre du contraire, soit tu faisais diversion ou mieux, tu me menaçais !

Voici les seules choses que j’allais apprendre ce jour-là :

– Si je continuais à te gonfler, tu me quitterais.

– Tu n’étais plus très emballé à l’idée que je vienne avec toi aux Antilles lors des vacances d’été.
Que même si je voulais toujours m’y rendre, il ne fallait pas que je m’attende à te voir souvent.

– Que tu seras la plupart du temps avec tes potes au restaurant ou en soirée. Ou avec ta famille et tes enfants.

Bref, que tu ne comptais pas du tout être avec moi tous les jours !

À DISNEYLAND

AVRIL 2019

Durant ces quatre jours à Disneyland, j’ai eu la sensation que le corps de Philippe était là mais que son esprit était ailleurs.
Je n’aurais pas été avec lui que ça n’aurait rien changé.
Il protégeait farouchement son portable et s’éloignait pour échanger constamment avec quelqu’un.

À l’issue de notre séjour, il est parti travailler toute la journée mais le soir il était déjà décidé qu’il vienne dormir à la maison.
À ma grande surprise, il a débarqué plus arrogant que jamais !

Philippe a commencé alors par me dire qu’il allait dorénavant respirer davantage en restant seul chez lui après le travail, étant donné que son ex-compagne et ces enfants étaient partis en vacances.

Que si j’avais le malheur de débarquer à l’improviste, il ne m’ouvrirait pas la porte.
Et il m’a enfin fait comprendre, avec beaucoup de subtilité, que si je continuais à le faire « chier », il n’hésiterait pas à me larguer !
Cette fois, je me suis rebiffée.

Pour couronner le tout, il s’est allongé sur le lit et s’est gratté voluptueusement les parties intimes en me demandant si j’avais passé une bonne journée ! 
Autrement dit, je comprends que d’après lui mon travail consiste à coucher pour de l’argent…
Une ultime humiliation en plus de son attitude, de ses mensonges et de son rire qu’il tentait tant bien que mal de contenir.

Ça a eu le don de me faire enrager, et c’est ce qui a précipité les choses dans la mauvaise direction. Les ennuis ont commencé…
J’ai saisi son portable et l’ai fracassé sur le sol avec toute la colère accumulée jusque-là. Puis, je lui ai demandé de dégager !

Coup de tête ou coup de sang? Telle est la question. Certains diront que j’ai commis un acte répréhensible et déraisonnable.

Complètement choqué, Philippe se rhabille en hâte pour partir. Moins d’une heure après, il m’envoie un message depuis son autre portable (le professionnel) avec un simple et lapidaire « Adieu ».

Regrettant aussitôt mon acte et ses conséquences, je lui réponds : « Je viens par la présente t’exprimer mes excuses concernant ton portable. Malgré tous les efforts pour me contenir, face à tes provocations, c’était plus fort que moi. »

Avec le recul, je reste persuadée qu’il cherchait à me provoquer pour que je lâche prise. 
Que ce soit moi qui demande à rompre, pour une raison obscure que j’ignore. 
Il ne fait aucun doute que les victimes précédentes ont subi le même sort. 
Pourquoi n’a-t’il pas le courage de le faire lui-même ?

Un mois et une semaine se sont écoulés sans nouvelles. Puis, après avoir discutés longuement autour d’un café, nous finissons par nous remettre ensemble.

« L’optimisme, c’est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal. »
 (Voltaire).

EN GUADELOUPE

JUILLET 2019

Les premiers mois de cette année, nous avions projetés d’un commun accord de passer les vacances d’été dans notre pays d’origine, la Guadeloupe. Là où je t’ai rencontré en juillet 2018. 

L’occasion pour toi de me présenter officiellement à tes deux enfants, à ta mère, ta sœur, ta nièce et ton neveu, ainsi qu’à tes proches.

Après que j’ai fini de régler mon billet d’avion et deux logements de locations dans 2 communes différentes, (sachant que tu m’avais devancé avec tes enfants en partant plus tôt),

Tu m’appelles pour m’informer que finalement tu avais changé d’avis. Quatre jours avant mon arrivée !

Tu m’annonces ainsi qu’en fin de compte, il est préférable que personne ne sache que je suis ta petite amie étant donné que même si vous faîtes chambres séparées depuis 4 ans, tu vis encore sous le même toit à Paris que la mère de tes enfants.

Et que donc c’était mieux d’officialiser notre couple lorsque tu auras un chez-toi.
Tu dis ne pas vouloir perturber les enfants avec une nouvelle relation.
Je vous laisse imaginer ma réaction, j’étais abasourdie !

Mais n’ayant pas d’autres choix étant donné que j’avais déjà engagé d’énormes frais, je décide d’y aller quand même.

Durant le mois entier qu’a duré mon séjour, ce fut mi-figue mi-raisin.
Je me suis très bien entendue avec sa famille, 
le seul hic, c’est qu’il n’était pas vraiment présent. 

Rares sont les fois où l’on se voyait et quand c’était le cas, Philippe était distant. Tout comme au domicile de sa mère.

À la plage, il s’isolait sans arrêt avec un seul et même cigare qu’il mettait plusieurs heures à fumer, il n’était jamais assis avec nous, pour prendre le temps de discuter par exemple.
J’ai vu que lorsqu’il s’y rendait, il agissait tel un prédateur sexuel prêt à bondir sur sa proie.
Et j’ai fini par comprendre que j’étais une gêne car je l’empêchais de s’adonner librement à son passe-temps favori : courtiser les femmes !

La plupart du temps, j’étais mise à l’écart car il ne cherchait jamais à organiser de sorties avec moi.
Il m’arrivait donc de passer des journées entières sans nouvelles de lui. 

J’ai eu droit à des remarques répétées me signifiant que c’était la dernière fois qu’il se rendait en Guadeloupe avec moi. Il voulait que chacun y aille de son côté.
Ou que tout simplement je cherche d’autres destinations, quitte à y aller seule !

Visiblement, il se foutait totalement de l’argent que j’avais investi pour organiser ce voyage et partager ces vacances avec lui !
J’ai eu alors la furieuse impression d’avoir été flouée.

Quand je l’ai questionné pour savoir pourquoi il avait tant tenu à ce que je vienne si c’était pour me faire passer des vacances désastreuses, il a simplement prétendu qu’il n’avait jamais tenu à ma venue !

Je suis donc rentrée sur Paris profondément déçue et avec un goût amer d’inachevé. 

Comment ne pas me souvenir aussi de ce fameux mardi 23 juillet 2019 ?
 
Où après m’avoir laissée en fin d’après-midi sous prétexte qu’il souhaitait rester avec ses enfants, j’ai découvert qu’en réalité il avait passé la nuit avec une fille.
Allant jusqu’à me bloquer sur son portable pour être sûre que je ne le dérange pas… 
Je doute fort qu’il en était à son premier « coup » d’essai…

À LONDRES

FIN AOÛT 2019

Philippe n’a jamais été aussi virulent avec moi que lors de cette période ! 

Nous étions à Londres afin d’assister au carnaval mais aussi pour fêter mon anniversaire.
Je me réjouissais à l’idée de passer un week-end fun, cool et romantique… mais en réalité il s’est avéré catastrophique.
Pour une raison que j’ignore, tu étais d’humeur exécrable à savoir totalement méprisant. 
Tu n’as pas cessé de me menacer de rupture et de me conseiller de profiter de ce week-end avec toi car ce serait le dernier.

Etait-ce au profit de la Lyonnaise que tu venais de m’avouer fréquenter depuis six ans et qui te mettait la pression pour que tu me largues ? 
Le dilemme était-il si fort, que ça te rendes ainsi ? 

Toujours est-il qu’à notre retour, j’ai décidé de te quitter. N’en pouvant plus !
Cela a duré une semaine avant que l’on se réconcilie…

LE CAMEROUN

Dès les premiers jours qui ont suivi notre rencontre, je t’avais fait part de ma passion immense pour l’Afrique. Du fait que je connaissais bien le Cameroun pour y avoir résidé des années.

Tu m’avais alors appris que tu avais un très bon copain là-bas, qui t’incitait depuis longtemps à venir le visiter. 

Et tu m’avais promis que si on restait ensemble sur le long terme, tu aimerais beaucoup que je t’y accompagne.
Chose que j’avais accepté avec grand plaisir ! Car cela me tenait à cœur de te faire découvrir mon pays d’adoption.

Puis, alors que la date avait été fixée au mois d’avril 2020, maintenant j’ai droit à un tout autre discours. 
Tu évoques « les rares fois » où l’on se croisera là-bas car tu allais être surtout avec ton ami. Et donc le peu de chances que tu me le présentes.
Toutes excuses sont bonnes pour me dissuader de venir !

Sans doute que ton désir de rencontrer (et plus encore) les Camerounaises « sexy » qu’il te transfère régulièrement, à travers des photos y sont pour quelque chose !

Et en effet, j’avais vu juste !!! Afin de mieux comprendre pourquoi, je vous invite aussi à visiter la page suivante en cliquant sur: Ses échanges whatsapp

Dans le même genre, j’ai découvert que Philippe faisait partie d’un groupe de potes cinquantenaires qui ont pour loisir favori de s’échanger régulièrement des tas de choses à caractère pornographique via WhatsApp, et de se raconter leurs exploits sexuels avec différentes nanas, photos et vidéos à l’appui. Dont certaines prisent à leur insu. C’est à dire sans qu’elles sachent ou réalisent qu’elles sont filmées.
Moi qui pensais bêtement que, passé un certain âge, cela ne se faisait plus !!!!!!!!!!!

AU PARC ASTÉRIX

OCTOBRE 2019 

À chaque jour, son lot de surprises… Dorénavant, j’apprends que je vais devoir « embrayer » et « passer rapidement la 5 e » ou bien qu’il va falloir « revoir un nouveau plan de vol dans les jours à venir ! »

Depuis plusieurs semaines, il est évident que quelque chose a changé en toi. 
Rares sont les fois où j’ai la paix.

Quand tu viens à la maison, tu te moques de mon physique, soit parce que j’ai un bouton ou que tu trouves que j’ai grossi. Ou bien tu me soupçonnes de te tromper et traque chez moi le moindre poil pubien, les moindres cheveux, une quelconque trace « coupable » sur les draps de mes prétendus amants ! 

VENDREDI 11 OCTOBRE 2019 

Durant tout le week-end, je n’ai fait que subir menaces, mépris et ricanements…. Voilà donc que l’on ne se gêne plus pour me dire que, comme toutes les femmes, je ne raconte que de la « merde ». Que l’on « s’en tartine le fion » ! 
Ou alors on me nargue en me conseillant de ne pas pleurnicher…

Je découvre, après une semaine de tergiversations, que tu n’as plus d’argent pour assurer la réservation de l’hôtel pour nos vacances à Noël alors que c’est toi qui avais proposé de le faire. 

Dans la foulée, tu me fais comprendre qu’il faut que je dégage sous prétexte que je te persécute, que je te flique et que je suis trop jalouse. (Un comble !)
Qui doit endurer en permanence ton harcèlement et tes accusations ?

 DIMANCHE 13 OCTOBRE 2019

Nous étions au Parc Astérix. Tout comme à Londres et à Disneyland, tu n’étais pas avec moi mais scotché à ton portable, prétextant que tu n’arrivais pas à te souvenir de ton mot de passe pour te connecter sur internet. 
Et lorsque l’on faisait la file d’attente pour accéder aux attractions, tu en profitais pour garder tes distances.

LUNDI 21 OCTOBRE 2019

Lors de notre conversation téléphonique, une phrase a retenu mon attention. Tu prétends être « accaparé de toutes parts ». Je relève ton allusion et tu rétropédales en me disant que tu parlais de ton ami du Cameroun…

Sinon j’apprends (une nouvelle fois) que tu n’amèneras plus tes téléphones portables chez moi car je suis atteinte de « folie mentale » ! 

Tu me vois comme une jalouse maladive qui devrait se faire soigner ! 
Et que selon toi, mes suspicions ont fait capoter mes précédentes relations.
Alors que deux jours auparavant, au restaurant cubain, tu m’as avoué m’aimer… 

VENDREDI 25 OCTOBRE 2019

« Nos destins ne sont pas liés. Nous ne sommes pas siamois. »

C’est ce que Philippe n’a pas cessé de me dire après avoir longuement insisté pour que l’on aille chez le médecin ensemble. Car nous étions tous deux très grippés.

SAMEDI 26 OCTOBRE 2019

Toute la journée par des échanges textos, alors que tu savais mon état fébrile et fiévreux, j’ai eu droit à des attaques variées. Et au fameux « personne n’est irremplaçable » !

Pour couronner le tout, en fin de soirée, alors que nous parlions au téléphone, tu me manques de respect en posant ton portable plusieurs minutes sans me prévenir de ton absence pour finalement me raccrocher au nez ! 

Lorsque l’on se rappelle, tu m’avoues que c’est une fille (une généreuse donatrice) qui t’a offert ton nouveau portable, ce Samsung S10 et que tu ne l’as donc pas obtenu par le biais de ton travail. Et aussi que tu envisages de partir à Hawaï avec elle en début d’année !

Comment peut-on être aussi mesquin et dénué de compassion envers moi qui suis en convalescence ?
Cela faisait un moment que j’avais remarqué un changement radical chez toi. Mais tu t’obstinais à ne rien dire de ce qui n’allait pas.

GRAND HÔTEL PARISIEN

MARDI 29 OCTOBRE 2019 

D’un commun accord, nous planifions un petit week-end détente avec piscine, sauna, hammam dans un grand hôtel du groupe ACCOR à Paris pour début novembre.

Je te demande de procéder à un surclassement afin d’avoir une meilleure chambre, sachant que les deux précédentes fois nous avions dû annuler au dernier moment. 

Tu m’informes que tu as envoyé un mail « tellement mielleux » à la responsable des réservations qu’elle ne peut qu’accepter notre requête.

Peu de temps après, elle te répond en effet favorablement.
Satisfait, tu t’empresses de m’envoyer un texto en estimant que si elle acceptait pour la troisième fois le surclassement c’était parce qu’elle était amoureuse de toi !
Je décide de la remercier en lui offrant une boîte de chocolats.

Mais pour ça, j’avais besoin de connaître son identité. 
J’ai été très étonnée lorsque tu t’es mis à refuser catégoriquement de me communiquer son nom, souhaitant toi-même le faire personnellement et surtout qu’elle ne me voit pas… Cela m’a mis la puce à l’oreille.

 SAMEDI 02 NOVEMBRE 2019

Le jour J, le rendez-vous à l’hôtel est prévu à 14 heures mais tu m’écris un texto à 11h15 m’informant que tu es déjà sur place. Je te rappelle aussitôt pour avoir des explications et tu me rétorques que tu avais envie de venir tôt pour travailler sur ton ordinateur en m’attendant. Ce que je n’ai pas cru. Car d’après moi, tu avais l’intention de la rencontrer en tête à tête. 

Comme le hasard a fait que je n’étais pas loin, je t’ai proposé de te retrouver. J’étais déterminée à la voir. 

Très calmement, avant que l’on fasse le check-in, j’ai encore insisté pour savoir qui elle était. 
À ma grande stupéfaction, tu as tourné les talons et tu es parti en me laissant seule devant la réception !!!! 

Toute la journée je suis restée sans nouvelles jusqu’au soir même, nous nous sommes revus pour discuter sérieusement. Pour ensuite allés chez moi et cela a été un fiasco.

Tu es resté campé sur tes positions, m’accusant de jalousie. 
Une fille jalouse n’accepterait pas le quart de ce que je subis tous les jours !!!
 
À savoir d’être spectatrice de ton goût invétéré pour les femmes.
Qui te fait te retourner devant moi sans gêne sur leurs passages et soutenir leurs regards. Comme si j’étais transparente.
Je suis souvent témoin de ton manège de séduction. Que ce soit par exemple, devant les directrices ou les réceptionnistes d’hôtels où nous avons eu a séjourner notamment… 

Le pire, c’est que tu ne t’es pas excusé d’avoir gâcher mon week-end. 
Après cela, tu t’es montré de plus en plus désagréable et froid.

MERCREDI 06 NOVEMBRE 2019

Tu te remets à m’attaquer sur mon physique. Disant que ma carcasse est vieille, que je suis « hors d’usage ». En plus, je serai selon toi devenue « frigide ». 
Tu songes donc à aller voir ailleurs. 
Visiblement, tu n’envisages plus de venir chez moi, préférant que l’on se voit à l’hôtel ! 

Tu mens effrontément en m’imputant la responsabilité de l’échec de nos sorties, séjours ou balades. 

Et tu n’as pas manqué de revenir à la charge concernant ce qui s’est passé samedi dernier, à l’hôtel. Me reprochant d’avoir fait un scandale à la réception pour chercher à rencontrer la jeune femme. (Du délire !!!!!) 
Tu as ajouté que j’ai « sali » ton nom en lui rapportant que tu étais parti sans te retourner !

Effet miroir pervers, tu te remets à m’accuser de plus belle de tromperie. En plus de tes moqueries, tu refais des allusions comme quoi je passe mes journées à coucher avec d’autres hommes.

Par ailleurs, tu me parles étrangement d’argent en argumentant sur le fait que ce n’est pas moi qui paye ta nourriture ou tes impôts alors que quasiment tous les week-ends depuis que l’on se fréquente je me charge des courses afin que tu ne manques de rien lorsque tu viens, allant parfois jusqu’à te faire livrer des pizzas quand tu n’as pas de quoi manger chez toi !

Comment puis-je trouver tous les jours la force de travailler en subissant ce calvaire ? 
Tes humiliations sont horribles. Ce serait mentir que de dire que je n’en souffre pas.
Cela se traduit par un manque de joie de vivre, d’enthousiasme, de sommeil, de productivité, etc…

De deux choses l’une : soit tu cherches à m’achever soit à me faire fuir.
Pourquoi adopter une méthode si cruelle ?
Il serait plus simple de m’avouer que tu ne ressens plus rien.

Qu’ai-je fait pour mériter ça ? Alors que j’ai été maltraitée, détestée durant mon enfance. Et que je n’ai jamais reçu une quelconque marque d’affection de la part d’un père extrêmement violent. Tout cela t’indiffère au plus haut point. 

Et je me dis aujourd’hui qu’en fait, justement, avec mon passé, j’étais la « victime idéale ». Toute trouvée !

Tu vas jusqu’à me traiter de « connasse »!

J’ai compris que c’était ta méthode lorsque tu m’as révélé que plusieurs de tes ex-copines ont tenté de se suicider après la rupture. 
À la question de savoir si tu avais été les voir après leurs actes désespérés, tu m’as répondu que ce n’était pas tes affaires et que, si elles mourraient, ça t’était égal car tu jugeais stupide de vouloir se tuer !

UN CINÉ À LA DEFENSE

 JEUDI 7 NOVEMBRE 2019

Jour de ta présentation du budget au siège du groupe ACCOR. 
À mon grand étonnement, tu m’appelles en sortant pour savoir si je suis libre pour dîner.
Après quelques hésitations, j’accepte car c’est l’occasion de parler avec toi.

Tu étais plus doux, prévenant et attentionné que jamais ! J’en suis restée bouche bée, ne pouvant m’empêcher d’avoir des doutes sur tes intentions.

La soirée s’est bien passée. Ta personnalité est ainsi faite. 
Atrocement ambivalente. Sous ton air de personne enjoué, se cache un diable sans pitié ! 
C’est dingue, qui ne te connait pas dans l’intimité ne peut se douter de qui tu es réellement… Un parfait pervers narcissique.

VENDREDI 8 NOVEMBRE 2019 

On prévoit de se voir en début de soirée pour un ciné.
Au point de rendez-vous, je découvre une autre personne. 
De nouveau, tu avais changé du tout au tout. Quel que soit l’endroit où l’on s’est rendu, tu n’étais jamais vraiment là. 
J’avais l’impression d’avoir un garde du corps à mes côtés plutôt qu’un petit ami. 
Ce n’était pas la première fois que tu agissais comme ça mais ce jour-là, va comprendre, j’y ai particulièrement prêté attention.

A mes interrogations, tu as répondu que tu ne pouvais pas tout le temps me « coller au cul » 
Très étonnant pour quelqu’un qui, la veille, me disait à quel point il était content de me voir et de passer du temps avec moi !

Tu décides pourtant de venir dormir à la maison.
Après avoir dîné, je demande à voir le portable que tu venais d’acquérir (le fameux Samsung S10) car ce modèle m’intéressait.
Tu refuses de me le passer en tentant même de l’éteindre complètement ! 
Ta crainte était que je fouille son contenu, alors que je t’ai assuré plusieurs fois que ce ne serait pas le cas.

Le lendemain matin, au réveil, tu essayes de façon insistante d’avoir des rapports avec moi. impensable après ce que tu m’as fait subir. Ne comprenant pas que je puisse refuser, tu te fâches en me menaçant de ne plus remettre les pieds chez moi avant de partir. 

Quelques heures après, je reçois ton message rempli de finesse via WhatsApp : « Je n’ai pas besoin de ta moule (autrement dit de « ta chatte »). Si tu crois que c’est un trésor… Je faisais ça exprès sachant déjà ta réaction. Comme d’habitude, tu n’as rien compris, je ne suis pas désespéré. A méditer mon chou. Bonne journée. »

inutile de dire à quel point la colère et le dégoût se sont emparés de moi.

LE MOT DE LA FIN ?

La relation passionnée des premiers mois semble déjà loin. On est arrivé à un point où je ne peux plus communiquer avec lui. Je le sens haineux, méprisant, insolent, sarcastique, avec un comportement négatif… 

Il n’a aucune considération pour la femme qu’il chosifie, en l’occurrence moi. Philippe me traite de « pute » qui passe ses journées à « se faire sauter ».

Jusqu’à présent, aussi étrange que cela puisse paraître (enfin sauf si l’on considère mon passif), je ne trouve ni la force ni le courage de rompre. « Le cœur a ses raisons, que la raison ne connaît pas »…

Cependant une question me taraude. Philippe prétend que ses motivations en venant chez moi étaient d’ordres sexuels et que ceci expliquerait pourquoi m’être refusée à lui l’aurait tant frustré. 
Se pourrait-il que son masque, celui de « l’amoureux transi », soit tombé ?

Je refuse de le croire… Je me remémore le déroulement de ces derniers jours afin de tenter de comprendre ce qui a pu se passer mais j’ai bien peur d’avoir manqué un épisode ! 

Passons au samedi soir, où je l’ai informé que j’étais sur le point de me rendre à une soirée auquel j’aurais tant aimé qu’il m’accompagne ! 

Comme il ne pouvait pas, voilà qu’il me fait alors plein d’allusions totalement hallucinantes sous-entendant qu’il s’agit en fait d’une partouze, que je ne portais pas de culotte, que j’allais follement consommer de l’alcool et chercher à récupérer des numéros de téléphone…

Mais pour qui me prend-il au juste ?! Comment ne pas être blessée ?
Ces incessantes joutes verbales menant au conflit me stressent.
J’ai pris énormément sur moi jusqu’à maintenant pour ne pas craquer. 

Pas un jour ne passe désormais sans qu’il ne me parle de la responsable des réservations du grand hôtel parisien. À croire qu’il soit vraiment dégouté que j’ai « court-circuité » ces plans. 

Il me nargue constamment sur le fait que je suis une « mauvaise enquêtrice »Mais je n’ai pas que ça à faire, enquêter sur ses innombrables infidélités !

Avec cette histoire, j’ai l’impression que Philippe veut, malicieusement (dans le sens « mauvais » du terme) me pousser à bout. 
J’ai beau me défendre et le contredire, rien n’y fait. 
Je croule sous les attaques tous les jours. La persécution s’amplifie…

Ils sont bien loin de ma réalité ces doux mots dont je rêve : «  tendresse », « encouragement » et « soutien ». Et de voir qu’il n’y a plus de complicité entre nous.

À présent, Philippe se montre extrêmement réticent à l’idée de planifier d’autres séjours dans des hôtels de peur que je lui rejoue le même scénario.

Il me prévient que, dorénavant, il se chargerait des réservations et me communiquerait le numéro de la chambre dans laquelle je le retrouverai. 
Tiens donc, il me prend pour une call-girl, on dirait !

MARDI 12 NOVEMBRE 2019

Sans que je lui demande, il m’envoie cette après-midi via WhatsApp un extrait d’une conversation avec son copain du Cameroun…
Il s’y plaint de la persécution que je lui ferai subir. (Mon Dieu, comment peut-il mentir à ce point !!!!!!!)

Je lis également que, d’après son copain, je pratique le vaudou, raison pour laquelle on a du mal à se quitter.

Bon sang, Pourquoi aurais-je besoin de faire ça ?! C’est complètement insensé !!!

L’amour, le vrai, est quelque chose de magnifique. De scintillant. Chaque partenaire est là pour soutenir l’autre, l’entourer, l’épauler. L’accompagner vers son plein épanouissement. 

Le respect dans un couple est fondamental. L’authenticité et le partage aussi. De son quotidien le plus banal comme des pensées les plus profondes. 
Comme vous le devinez, on est bien loin de ce que je vis. 
Souvent, je pense à ça mais le cauchemar de cette relation ultra toxique me rattrape…

Et puis subitement Philippe se met à chercher dans le listing des réservations du groupe Accor que j’ai effectuée à ce jour pour vérifier si j’ai passé des nuitées (sous-entendu avec d’autres hommes) ou des DAY USE : réservation d’une chambre pour quelques heures en journée

Régulièrement, il m’invective en me faisant état de certaines réservations me rendant soi-disant coupables. Il va même jusqu’à me reprocher les nuits qui datent d’avant que l’on ne se rencontre !

il a également en ce moment une obsession : réparer sa voiture. Et une fois que cela sera fait, il ne compte pas m’en informer dans le but de me surprendre un soir afin de voir si je dors vraiment seule !!!

 VENDREDI 15 NOVEMBRE 2019

Bizarre !!!! J’ai reçu par mail une enquête de satisfaction suite à un séjour effectué récemment dans un hôtel Ibis Style.
Le problème est que je n’ai pas séjourné là-bas…

Se pourrait-il que ce soit lui ?

Quand j’évoque avec lui à nouveau mon passé douloureux, il retourne cela contre moi en estimant que c’est pour cette raison qu’il est préférable que l’on prenne un peu de recul. (incroyable !!!!!)

☑️ 
Pensée du jour (que je lui ai envoyé via WhatsApp) : « Certains vous font passer pour la mauvaise personne parce que c’est le seul moyen pour eux de libérer leur conscience du mal qu’il vous ont fait. » 

☑️ Sa réponse : « Oui, pour ceux qui veulent s’en libérer. »

Après lui avoir dit que je savais qu’il avait quelqu’un en vue ce qui explique son comportement exécrable, il m’invite à méditer sur la fin imminente de notre histoire. Et me réaffirme que cela lui est égal, car il n’est pas en manque… 

L’étau se resserre. Le harcèlement se fait oppressant. 
À cause de sa nouvelle « proie », je ne suis pas épargnée ! 

Philippe veut me torpiller en m’accusant de tous les maux.
Je pense qu’il doit être en pleine phase de séduction et angoisse de ne pas arriver à ses fins.
Une fois la fille conquise, il n’hésitera pas à me quitter.

Ce que je vis désormais est abominable. Ce type est déterminé à m’achever !
Pauvre de moi ! Je pense aux féminicides, dont on parle pas mal en ce moment. Avec lui, c’en est un. À petit feu.

Ces derniers temps lorsque l’on se voit, on se prend la tête systématiquement. 
J’ai encore droit à tous les reproches : tout serait de ma faute, je provoquerai les disputes en évoquant des sujets de discorde (alors que c’est lui qui en est à l’origine !). 
Et pour finir, au menu, ces éternelles suspicions.

Le pire, c’est que je ne peux confier ce que je vis à personne. 
Certains se doutent que quelque chose ne va pas car ils trouvent que je suis à présent plus que l’ombre de moi-même. 
Mes yeux sont cernés, j’ai les traits marqués. 
Je préfère alors donner le change en faisant croire que tout va bien. 
Que c’est dû au manque de sommeil et à la surcharge de travail.

Que ferais-tu si tu apprenais qu’un jour ta fille ou ta nièce sont confrontées à la même relation nocive ?
Qu’elles tombent sur des hommes qui les malmènent à ce point ? 

MERCREDI 13 NOVEMBRE 2019

Après avoir passée la journée à une réunion « Atelier RH » dans un hôtel du groupe ACCOR à Versailles, tu débarques chez moi en début de soirée. On se fait livrer le repas.
Tout se passe bien jusqu’au moment où mon téléphone sonne. 

Après avoir échangé quelques mots avec une femme, la communication se coupe brutalement. 

Pendant que je suis occupée à la rappeler, tu tentes de m’arracher le portable afin de constater s’il ne s’agit pas d’un homme. 
Dans la foulée, tu affirmes vouloir vérifier l’historique de tous mes appels !
Le coup de fil a été à nouveau interrompu car la batterie de mon interlocutrice s’est déchargée. 

Philippe se déchaîne alors d’autant plus pour me l’arracher des mains. Jusqu’à me poursuivre dans tout l’appartement.

Je lui balance que j’ai compris ce qu’il cherchait à faire !
À savoir trouver un sujet de dispute pour qu’il me largue. Tout porte à croire que j’étais dans le vrai !!!

Après lui avoir dit ces 4 vérités, ce qui visiblement ne lui a pas plu, il se rhabille en hâte pour partir. Je le retiens, exigeant des explications sur ce qui se passe ces derniers temps.

Philippe refuse de me répondre et insiste pour sortir. 
Et moi déterminée, qui m’agrippe à ces vêtements pour qu’il reste…

Excédé, il recommence à me menacer en me jurant qu’il ne reviendra plus chez moi. Et il ajoute que dès le lendemain, il pratiquera de la sorcellerie sur moi pour que j’ai des problèmes à vie !

Puis, à nouveau des critiques pleuvent sur mon physique.
il dit n’attacher aucune importance au fait que l’on ait passé un an et demi ensemble. 
Et affirme que je faisais semblant d’être amoureuse de lui. 
il me lance aussi qu’en ce qui concerne nos vacances en Guadeloupe il ne m’avait jamais demandé de venir… et j’en passe !!!!

Se faisant très tard, il finit par rester. Couché à ces côtés, je me mets a pleurer. Comme d’habitude, il est insensible en ne faisant rien pour me réconforter, et m’accuse de pleurnicher.

Il vaut mieux que j’arrête là les détails de cette scène. 
Après avoir passé la nuit, Philippe est parti ce matin sans me dire un mot. 
Mis à part pour m’informer qu’il me donnera rendez-vous ultérieurement afin de lui remettre ces affaires, mais pas chez moi parce qu’il n’a pas apprécié « tout le cinéma » que je lui ai fait hier soir !

Fin de l’histoire ? Enfin, c’est ce que je croyais jusqu’à ce que le lendemain, ainsi que le surlendemain, je puisse avoir de ces nouvelles. Nos échanges, essentiellement via WhatsApp, étaient loin d’être cordiaux.

Au lieu de faire en sorte que l’on se quitte en bons termes, son cynisme, sa méchanceté, son irrespect étaient plus virulents que jamais. 

Et le pire, c’est qu’il m’a proposé de me « refourguer », si je le souhaitais, à l’un des réceptionnistes qui d’après lui ne dirait pas non pour coucher avec moi !

Mon Dieu, retenez moi de ne pas hurler et de ne pas commettre un acte violent qui me porterait préjudice ! 
C’est en tout cas, le sentiment que j’ai eu. Une colère colossale. Qui m’aidera à enfin vraiment dire : FIN DE L’HISTOIRE !

 JEUDI 21 NOVEMBRE 2019 

✅ Extrait de nos Échanges Via Whatsapp

25 Décembre 2019

Après avoir passé le réveillon de Noël seuls tous les 2, qui était loin d’être des plus agréables et festifs.
Voilà qu’aujourd’hui 25 décembre, il m’apprend avec un grand sourire de satisfaction qu’il couche régulièrement non pas avec une, mais 4 autres femmes en même temps, dont certaines depuis quelques années !!!!!!
Jusqu’à me préciser leurs origines, à savoir: une ivoirienne, une marocaine, et 2 françaises qui d’après ces dires, se trouve être toutes mariés.
Et que l’une réside à Rambouillet, les autres à Bordeaux, Orléans, et Lyon …
Comme il est agréable de recevoir ce genre de nouvelle en pleine gueule, par un jour si spécial !!!!
A ma question de savoir pourquoi il continue à les voir ? il argumente qu’il ne peut pas les larguer comme ça, compte tenu qu’il les a rencontrés bien avant moi !!!

EPILOGUE

A présent, voilà qu’il m’incite à lui envoyer une photo de mon sexe, et il me dit que: « tant pis si l’on ne voit pas ton visage, là n’est pas l’essentiel ! » 
Mais pour qui ? Pour quoi faire? Pour imiter ses potes ? Serait-ce un échange de bons procédés ?

Lundi 16 Décembre 2019

Voici ce que Philippe, le pervers en action m’a envoyé via Whatsapp … Alors comme ça on se met à filmer l’entrejambe des femmes dans le métro ?!!!!!!! C’est complètement répugnant !!!!!!!!!!!!

Ces-jours-ci, il est davantage préoccupé par la fête du personnel qu’il souhaite voir organisée avant le 31 décembre sur un bateau péniche que par la planification de notre programme pour les fêtes de fin d’année. Nous en sommes à 15 jours, et je ne sais donc toujours pas où, quand, et comment on les passera. 

Ce sujet l’obsède. Pas question pour lui d’être déçu comme l’année dernière où les membres du personnel des hôtels étaient répartis sur différentes tables, et où il y avait selon ses dires, trop « d’Allah Akbar » portant le voile comme il aime nommer les musulmans…

Aussi, cette fois, il tente par tous les moyens de rameuter le plus d’hôtels possible autour du sien. Cela ne m’étonnerait pas que son unique but soit en réalité de dénicher celle qui sera sa prochaine victime en terme de « profits », d’une part, et de parties de jambes en l’air, de l’autre !

La semaine dernière, à l’hôtel Novotel où nous avons passés la nuit, j’ai découvert avec stupéfaction la panoplie du parfait « serial baiseur ». 
Dans ses poches, j’ai ainsi trouvé un produit qui d’après mes recherches sur internet est censé augmenter continuellement le désir, la libido, la performance sexuelle, et traiter le dysfonctionnement érectile…

En fait, il s’agit d’un sachet vert contenant une poudre ressemblant à du café (le fameux « Thé ivoirien ») qu’il a visiblement l’habitude d’ingérer puisqu’il l’avait déjà mélangée à de l’eau dans une petite bouteille, et que la semaine d’après cette même bouteille était miraculeusement vide!

J’en ai encore subi les effets secondaires durant plusieurs jours à savoir de violents maux de tête et des sensations de brûlures au niveau de mes parties intimes qu’il m’a fallu soigner à coups d’antibiotiques. 

Bien évidemment, je lui ai parlé de mes symptômes. Comme à son habitude, au lieu de compatir et de s’en faire pour moi, Monsieur préfère se foutre de ma gueule tout en sachant pertinemment qu’ils étaient dus à sa saloperie de poudre !

Mais j’ai fait le choix de ne pas lui dire ce que je savais.
Le pire dans tout ça, c’est qu’il m’a menti en me regardant droit dans les yeux et en me jurant sur la tête de ses enfants qu’il n’avait jamais touché à ce genre de substances !!!
Le mensonge chez lui, faut croire, est une seconde nature. Si ce n’est la première…

Le lendemain, au réveil, il se lave en cinq minutes chrono mais ne manque pas de s’attarder longuement sur le rasage. 

Et le voilà qui s’asperge abondamment et plus qu’à l’accoutumée de son eau de toilette qui porte bien son nom : Sexy Boy 

Tout ça, pas pour moi? Pensez-vous ! 
Cette inhabituelle coquetterie était destinée à l’avocate de son nouveau patron qu’il allait rencontrer et qui d’après lui était très charmante…
Malheureusement pour ce « pauvre chou », elle n’est pas venue. C’est ce qu’il m’a appris le soir-même. Peut-être a t’elle eu un empêchement à cause de la grève ?

Mais le plus dérangeant n’est pas là. Avant de me quitter, le room service frappe à la porte pour nous livrer nos petits-déjeuners. Phil se charge alors de les réceptionner. 
En refermant la porte, il est devenu complètement fou (comme rarement) et m’a confié à quel point la jeune femme d’étage qui avait livré les plateaux – black de surcroît – était canon !

Face à son euphorie déplacée, je garde mon calme mais je lui fais remarquer que ce qu’elle a livré ne convient qu’à une personne alors qu’on avait passé commande pour deux. 
Je m’empresse de rappeler les cuisines et, quelques minutes plus tard, la même « créature » frappe à la porte. 
Pour m’empêcher de la voir, Philippe ferme celle qui sépare la chambre de l’entrée tout en la maintenant avec force pour que je ne l’ouvre pas ! Mais il n’a pas eu d’autre choix que de lâcher prise.

Comment auriez-vous réagi à ma place ? Où est le respect de l’autre ? La considération ? Personnellement, j’ai ma petite idée mais tous les avis sont bons à prendre…

L’autre jour, il m’a balancé qu’il associait notre relation davantage à « une promenade » qu’à une relation amoureuse. Comprenez-vous ?

J’en ai plus qu’assez de ses mensonges que j’arrive à déceler face à ses incohérences et grâce à des preuves que j’ai pu obtenir en observant son comportement. 
Je ne supporte plus les moqueries et allusions dont je fais l’objet au sujet de mon âge, moqueries qui sont de plus en plus récurrentes et lancées avec une vraie volonté de nuire. 

il m’affuble désormais des doux noms de « pain rassis » ou de « rocking chair » !

Actuellement, il cherche activement un appartement tout en prenant un malin plaisir à me rappeler qu’en aucun cas il ne me remettrait le double des clés, ni le badge d’accès à son immeuble.
Chose tout à fait étonnante alors que l’on ai sensé être en couple…

EN CONCLUSION

J’arrêterais là mon lot de reproches et mon récit.

Je n’évoquerais pas non plus tout le bien que je lui ai fait.
Ça n’en vaut pas la peine, puisque visiblement cela l’a laissé indifférent. 

Comme j’aurais tant aimé qu’il y ait une réciprocité. Que l’on vive une relation lumineuse. Mais ainsi va la vie !

Je pense que j’ai supporté les agissements de Philippe parce que j’étais amoureuse. Non par faiblesse.
il faut être forte d’une certaine façon quand on se fait piétiner des mois durant. 

J’ai eu beaucoup de mal à le quitter.
Je ne suis pas une femme soumise, et j’ai refusé de me taire. En ayant toujours eu du répondant, ce qui avait le don de l’agacer.

La vérité est parfois dure à digérer, mais doit être entendue…
Ainsi le problème parfois ne provient pas de l’autre personne mais bien de nous. 
Nous qui trouvons des excuses pour le mauvais comportement de notre partenaire.
Nous qui acceptons ses mensonges et qui pourtant lui donnons une autre chance.
Encore et encore. Souvent parce que l’on ne pense pas mériter mieux.
Nous restons trop longtemps alors dans une situation dangereusement invivable.
Cette leçon a été difficile à apprendre pour moi.

En tout cas, je sais à présent que lorsque l’on commence à réaliser ce qui se passe, que l’on a affaire à un pervers narcissique, il est impossible de revenir en arrière.
De se mentir éternellement.
D’où l’importance vitale de cette prise de conscience. 
Et de témoigner, je pense. Ce que j’ai fait avec ce blog.

Un jour ou l’autre, il faut fuir. Le plus tôt est le mieux.

Puissiez-vous m’entendre, chères sœurs qui sont en ce moment dans cette situation dramatique. Courez. Vite, Sauvez-vous ! 
Derrière la montagne se cache l’amour véritable. Il vous attend, j’en suis sûre…

01 Janvier 2019 (Vœux de Nouvel An que je lui avais envoyé)

« CHER PHILIPPE,
POUR 2019 : JE SOUHAITE DANS NOTRE COUPLE PLUS DE CONFIANCE, DE TRANSPARENCE ET DE SINCÉRITÉ.
Que tu cesses de toujours faire diversion et de tout rapporter à moi avec tes « Et toi, tu as fait ceci » ou « Toi, tu as fait cela… ».
Que tu arrêtes de me faire subir tes changements d’humeur qui provoquent des tensions.
Et aussi, que tu sois clair concernant ton téléphone portable que tu t’obstines à cacher. Au détriment de notre relation.
J’espère enfin que tu auras plus d’égard pour moi. Pour mon travail.
Tous mes meilleurs vœux de santé, de bonheur et de prospérité.
Que cette nouvelle année te donne à réaliser ce que tu désires, pour toi comme pour tes proches. »

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Définitions

*** BANGALEUSES : Les Femmes, Jeunes filles, …
*** BANGALEURS : Les hommes
*** Moules: Vagins, chattes, coucounes (en créole) …
*** Fion: Anus
*** Bangala: Pénis …
*** La mine: Lieu de travail