il n’en a pas fini

Jeudi 24 décembre 2020 

Cela faisait 9 mois que j’étais sans nouvelles de Philippe quand j’ai reçu un texto de lui me souhaitant un bon réveillon. 

Durant cette longue période, j’avais appris à regret que le temps ne suffisait pas à panser toutes les plaies. 

J’ai d’abord refusé le joli cadeau de Noël (empoisonné) qu’il me tendait ! Son manège a duré plusieurs jours. il n’arrêtait pas de me harceler sur mon téléphone. 

Malgré tout ce qu’il m’avait fait endurer (un enfer !), et même si je savais que ce n’était pas raisonnable, j’avoue que j’avais très envie de lui répondre. 
Je me disais qu’il m’avait rappelée parce que cela n’avait pas dû fonctionner avec ma « remplaçante » et je désirais en savoir plus. 

Jeudi 31 décembre 2020 

Une semaine plus tard, après une énième hésitation de ma part, j’ai fini par céder. 
Je voulais écouter ce qu’il avait à me dire. 

Samedi 2 janvier 2021 

Nous avons discuté en tout près de 3 heures au téléphone tout en évitant d’entrer dans le vif du sujet à savoir évoquer les raisons de notre séparation d’Avril dernier. 

J’ai donc été très surprise de découvrir sa carte virtuelle, sur laquelle était mentionnée une citation que l’on trouve abondamment sur internet (en plusieurs versions) et qui semblait avoir été écrite pour nous : « On ne peut rattraper le temps perdu, mais on peut essayer de ne pas perdre le temps qu’il reste »

Après avoir demandé ce que je devenais, ce que j’avais fait ces derniers mois, bref, ce genre de choses convenues, Philippe a fini par parler de ses sentiments. 

il m’a confié qu’ils étaient toujours là, prétendait qu’il n’arrivait pas à m’oublier, ce qui m’a fait de l’effet parce que je ressentais la même chose. 
Quand notre histoire s’était terminée, le plus dur pour moi avait été d’encaisser l’absence de nos coups de fils quotidiens… 

J’aimais cette habitude que nous avions prise. Mais je me suis bien gardée de lui répondre qu’il m’avait manqué lui aussi. 

Tout comme nos discussions. J’essayais de rester extrêmement méfiante. À distance.

Je ne connaissais pas encore ses véritables intentions : Pourquoi avait-il refait irruption dans ma vie ?

Mardi 05 janvier 2021 

Sur mon portable, toute la journée, j’ai eu droit à une avalanche de SMS. 
Le soir, n’en pouvant plus de le voir tourner autour du pot dans ses messages, comme si rien ne s’était passé, j’ai osé évoquer notre rupture. 

J’estimais avoir droit à quelques explications sincères, claires et précises. Je voulais connaître LA vérité.
Et surtout qu’il me présente des excuses en bonne et due forme pour le traumatisme qu’il m’avait fait subir. 

Le mot n’est pas trop fort, il avait quand même appelé la police pour me dégager de chez lui ! 
Evidemment, il a refusé catégoriquement de reconnaître le moindre petit tort et a reporté toutes les fautes sur moi. 

J’avais été la cause unique de tous nos problèmes, selon son analyse. Pour ce qui est d’avoir prévenu les flics, il a prétexté que j’avais déboulé chez lui de mauvaise humeur, sans qu’il s’y attende, et que sa réaction était donc normale … 

Puis, il a continué de me mentir sur le même registre, affirmant que c’était moi qui était toujours à l’origine de nos disputes. 
Dans la foulée, il m’a même reproché d’avoir cassé ces affaires (Une statuette et un bol). 
Pour les excuses, je pouvais donc attendre ! 
J’ai compris qu’il ne m’en ferait jamais, d’ailleurs en avait-il déjà fait une seule fois à quelqu’un ? 

Pour clore notre échange par textos interposés, excédé, cet homme délicieusement charmant m’a tout simplement invitée à « changer de disque ». 

Puis, il s’est dépêché d’appeler son copain ibrahim du Cameroun, pour lui faire un compte rendu détaillé de notre conversation.
C’est ce que j’ai su un peu plus tard. 

Le pire, c’est que quand je l’ai prévenu en lui écrivant que si un jour on se remettait ensemble il fallait qu’il me donne les clés de son appartement, il m’a répondu qu’il n’avait jamais eu à les confier à quiconque.
Excepté à la mère de ses enfants lorsqu’elle était tombée enceinte de leur premier. 

Mais il a bien insisté sur le fait qu’il n’avait pas eu le choix et que maintenant qu’il ne cohabitait plus avec elle, ce n’était pas demain la veille qu’il confierait ses doubles à nouveau !  

Comme si cela ne suffisait pas, il m’a gentiment balancé qu’il ne comprenait pas pourquoi je voulais à tout prix les avoir. 
Ses arguments : il n’était pas serrurier et c’était lui qui payait son loyer ! On croit rêver… 

N’en pouvant plus d’entendre ces absurdités, j’ai abrégé notre conversation par textos.
De là, j’ai pris la décision de passer à autre chose. De ne plus penser à lui. 
Enfin, je me promettais souvent ça à moi-même. Sans trop de succès. 

Les fils nombreux de sa toile d’araignée étaient tissés si serrés, étaient si collants, que plus je me débattais pour m’en échapper, plus j’en étais captive. Et me retrouvais de nouveau à sa merci…  

Mercredi 06 janvier 2021  

Avec lui, j’allais d’étonnement en étonnement. 
Ce mercredi-là, il est revenu à la charge. 

Dans un premier temps, pour une approche en douceur, il m’a complimentée sur ma nouvelle photo de profil WhatsApp. 
C’est quelqu’un de prêt à tout pour gagner votre confiance afin de pouvoir se servir de vous ensuite. 

Une fois que j’avais mordu à l’hameçon, il m’a harcelée au téléphone pour que je décroche tout en m’envoyant en parallèle des rafales de textos ! 
il fallait qu’il me voit, disait-il. Et vite. 
J’ai réussi à ne pas lui dire « oui », et il a fini par se résigner. 

il s’est juste contenté, sans doute pour me culpabiliser, de me transférer une vidéo de Jean-Jacques Goldman, « Je marche seul », suivie d’un message où il me réclamait de lui donner des nouvelles de temps en temps. Cela lui ferait plaisir…  

En retour, je lui ai envoyé (pour qu’il me lâche) la chanson de Tonton David « Chacun sa route », accompagnée de ces mots :  

« Cher Philippe, À toi, tout comme à ceux qui confondent le verbe AIMER avec celui de BAISER. 
Qui sont maîtres dans l’art de la manipulation et de la perfidie, et qui font des déclarations d’amour alors que la seule chose qui les motivent est leur propre satisfaction sexuelle. 

À ces mêmes hommes qui, une fois la frénésie de la baise passée, montreront leur vrai visage (avant de remettre leur masque dès qu’ils auront une nouvelle envie), je dis STOP, ça suffit ! »  

C’était une manière de me dire à moi-même : « Ok, laisse tomber. Ce type ne mérite plus mon intérêt ».
Mais est-ce qu’il l’a un jour mérité ? Une seule heure ? Voire une seule seconde ? 

Avec le recul, il évident que je méritais largement mieux. 
Je constate en tout cas qu’il a été lâche jusqu’au bout en n’assumant pas de me dire pourquoi il m’avait jetée dehors en plein confinement, comme une merde, en avril de l’année dernière.

C’était pourtant lui qui pourrissait notre relation en passant ses journées à m’ignorer, absorbé par ses différentes occupations, et adoptant un comportement insupportable à mon égard. 
Le comble, c’est que c’était lui qui m’avait invitée a passer 1 mois chez lui ! 

Voilà ce que j’ai compris, chers lecteurs et lectrices de ce blog (et qui êtes peut-être dans la même situation).

J’espère que ces phrases, traduisant mon ressenti, vous seront utiles. 

1• En amour, choisis quelqu’un qui est fier de toi, qui t’écoute, te comprenne et te traite bien. Qui fait de toi SA priorité. 

Bien qu’il souhaitait, selon ses dires, absolument me revoir, il n’a jamais voulu me recevoir chez lui quand je lui demandais, soi-disant parce qu’il craignait que je finisse par m’emporter et que ça alerte le voisinage… 

Au téléphone, il insistait donc toujours pour que l’on se donne rendez-vous quelque part dans le quartier de La Défense ou dans une rue de Paris. 
Vu que les restos et les bars étaient fermés, son idée était aussi d’aller dans une chambre d’hôtel ou chez moi. 

Je lui ai résisté, ce qui n’était pas facile. Mais je n’en démordais pas ! Je voulais que l’on se voit dans SON appartement. 

Et, plus il campait sur sa position, plus je trouvais ça suspect. 
Je me disais qu’il cachait quelque chose, qu’il ne voulait pas que quelqu’un, en particulier, nous surprenne ensemble…  

2• Si sa présence ne t’est d’aucune utilité, pourquoi son absence ferait une différence ?  

Parfois, il pouvait lui arriver de ne plus me donner de nouvelles 1 jour ou 2 pour réapparaître en me laissant un message sur mon téléphone. 

il me racontait par exemple qu’il avait été très occupé, car il avait dû constituer un dossier de candidature pour postuler dans un hôtel en Normandie… 

Ou bien il essayait de me faire gober qu’il raccommodait des rideaux ou qu’il fabriquait un petit coffre de rangement avec une assise. 

Pour mettre toutes les chances de son côté, il me transférait des photos de ses « œuvres » via WhatsApp ! 

il ne manquait pas d’imagination pour justifier ses silences !!!
En réalité, et vous l’aurez deviné car vous commencez à connaître le sinistre personnage, il était bien trop « occupé » car en charmante compagnie ! 

3• Je pense que le diable n’a plus rien à faire sur cette Terre, car certains humains le remplacent très bien !  

Car il m’a fallu peu de temps pour découvrir que son portable contenait 2 puces, correspondant à des numéros différents. 
Je savais ce que cela voulait dire ! 

Lorsque nous nous appelions, nous étions sans cesse dérangés par les appels provenant de son autre ligne… 

Quand je lui ai tranquillement fait remarquer, il s’est braqué. 
Pour lui, cela ne me regardait pas et en plus, je n’avais rien à lui reprocher puisque je n’étais pas sa mère. 
Ce qui m’a amenée à penser qu’il était devenu pire qu’avant. 

Surtout que je me suis rendue compte avec les vidéos et les images pornos qu’il n’arrêtait pas de me transmettre et s’empêcher de commenter, que son appétit sexuel était désormais insatiable et totalement incontrôlable ! 

Philippe se laissait submerger par ses pulsions. 
Etant un séducteur invétéré qui fait tout pour capter l’attention des femmes, ça promet. 
Être à ce point obsédé sexuel, ça relève de l’addiction : il devrait voir un spécialiste ! 

il s’était toujours vanté devant moi d’être un tombeur, et dernièrement il n’a pas manquait de me dire cette phrase complètement hallucinante (qui restera dans ma mémoire) : « Je vais là où le vent m’emporte. » Le vent, ou ton sexe, mon « chéri » ? 

il m’a même juré sur la tête de sa maman qu’il n’avait touché personne depuis notre rupture. Oh, le gros menteur… 

Sachant que, quelques temps après, il m’a délicatement informée qu’il avait dû laver sa couette à plusieurs reprises après le passage de certaines filles. 

Quand je pense que son canapé-lit du salon est maintenant collé à la fenêtre (je l’ai vu sur les dernières photos qu’il a eu à m’envoyer) pour pouvoir mieux épier tout ce qui se passe dehors.
Et guetter ses futures proies comme par exemple les mères d’enfants scolarisés dans l’école située à proximité, qu’il m’a révélé trouvé à son goût ? Ce type est un malade ! 

Franchement, plus j’en apprenais sur ses agissements dégueulasses, plus j’étais convaincue qu’il me fallait le fuir à tout prix et ne pas me remettre avec lui. 
La suite me donnera raison !

4• Assurez-vous bien d’être la seule ! 

Durant ses mois d’échanges à distance, il me transférait des Music vidéos, et il ne se passait pas un jour sans qu’il ne m’envoie une carte virtuelle pour me souhaiter une bonne journée. 

C’est en remarquant un détail, qui visiblement lui avait échappé, que j’ai eu la certitude que je n’étais pas la seule à en recevoir. 

En fait, il envoyait la même carte à d’autres filles (il suffit de voir « Transféré de nombreuses fois » pour le comprendre)! il est décidément un être abject !!!  

5• il vaut mieux être abattue par la vérité que d’être torturée par des mensonges… 

Autre détail, lorsqu’il a repris contact avec moi, en cette fin d’année 2020,

il m’avait juré ne pas être retourné dans notre resto parisien préféré. 
Parce qu’il n’en avait jamais eu l’occasion, m’avait-il précisé. 

Quelques semaines plus tard, oubliant totalement son mensonge (il faut dire qu’il en dit tellement…), il m’a balancé une photo de lui avec deux de ces amis attablés là-bas. 

De ce fait, comment ne pas penser qu’il y est allé aussi avec d’autres femmes ? 

6• Méfiez-vous de la désinvolture. 

J’ai remarqué qu’il avait encore cette attitude désinvolte, qui m’avait déjà tant agacée.

Tout avait l’air de lui être égal et il donnait l’air de quelqu’un qui se fout bien de savoir si telle ou telle chose vous fait plaisir. Et encore moins de ce dont vous avez besoin. 

À part sa petite personne, rien n’intéresse cet homme cupide et manipulateur
Le peu de conscience morale qu’il a lui sert juste à agir dans son propre intérêt. 

7• La jalousie maladive ne veut pas dire que vous êtes follement aimées mais plutôt aimées par un fou !!! 

Pour couronner le tout, j’étais très triste de constater à quel point il n’avait pas changé par rapport à sa jalousie pathologique. 

il ne supportait pas l’idée que je puisse avoir une autre relation que lui. Cela le rendait dingue.

Au point, où il a recommencé à me faire le reproche constant de mes supposés amants. Alors que lui, de son côté, y allait à cœur joie ! 

À chaque fois qu’il me relançait, je lui disais : « Jalousie mal placée ou obsession, Philippe ? Dans les deux cas, tu te plantes sur moi. »

il ne répondait pas.  

Jeudi 11 février 2021 

Je fais un petit focus sur le jeudi 11 de ce mois de février, où j’ai compris bien des choses.
Du moins, où j’ai fini par réaliser que rien ne changerait. 
Cette matinée-là, il était plus enthousiaste que jamais. 
Il m’envoie donc un joli message plein d’amour, dans lequel il me répète qu’il éprouve encore des sentiments, et qu’il désire venir chez moi pour être dans mes bras. Et que l’on passe la journée comme ça, à lézarder tous les deux au lit. 

Pas de doute, il essayait de me redonner confiance en me brossant dans le sens du poil (il savait que j’avais besoin de tendresse) pour mieux pouvoir ensuite se jouer de moi.
Quel jeu cruel ! Ce type faisait de ma gentillesse une faiblesse… 

Là encore je refuse, en lui rappelant que je continuerai à le faire tant que nous n’aurons pas eu de discussion franche et sérieuse sur ce qui s’est passé en avril dernier. Je tiens bon. 

Et j’insiste en lui répétant que rien ne sera possible entre nous tant qu’il ne m’aura pas assuré qu’il avait changé (j’y croyais encore) ; tant qu’il n’officialisera pas notre relation auprès de ses proches et enfin tant qu’il ne m’aura pas présenté ses excuses au sujet de son appel scandaleux à la police. 

Vous l’aurez compris, c’est cet événement qui fait que j’ai gardé trop de rancœur envers lui, même s’il y en a eu tant d’autres. C’est l’énorme goutte d’eau qui a fait déborder le vase ! 

Comme si le réel, représenté à merveille par les policiers, avait fait brutalement irruption dans ma bulle d’illusion amoureuse, entretenue par les mensonges de Philippe, et qu’ils l’avaient crevée… 

Comme toujours, je sens au téléphone qu’il ne semble guère enchanté à l’idée de me recevoir chez lui pour que l’on parle. Plus sa réticence était perceptible, plus ça m’intriguait et plus j’insistais. 

Dans le courant de l’après-midi, il m’a envoyé 3 vidéos. 

Puis, plus rien jusqu’à 21 h 40, heure à laquelle je décide à mon tour de lui envoyer un message pour savoir s’il était bien rentré et comment s’était déroulée sa journée. 

Au bout de 5 minutes, il réagit. On échange des SMS puis, comme je trouvais trop long de répondre par écrit à l’une de ses questions, je me décide à l’appeler. 

il décroche à ma deuxième tentatives et je sens clairement qu’il est en train de s’isoler dans une autre pièce, en prenant soin de fermer la porte. 

Depuis sa « cachette » improvisée, il donne le change, en essayant de paraître plus qu’enjoué et en me faisant croire qu’il était encore occupé à fabriquer son coffre de rangements avec des planches en bois ramassées dans la rue… 

Quand je lui ai demandé de m’envoyer des photos du meuble pour que je puisse voir à quoi il ressemblait désormais, il s’est empressé de vouloir raccrocher (notre échange n’aura duré que quelques minutes).

Ce qu’il fera rapidement, après m’avoir envoyé une photo, très floue. Preuve qu’il l’avait prise dans la hâte la plus complète. 

J’ai trouvé son comportement étrange, d’autant que, lorsque je l’avais interrogé sur la couleur qu’il comptait choisir pour repeindre ce coffre, sa réponse avait été évasive.

Cela a achevé de me convaincre qu’il était bien avec une autre femme. 

Comment avait-il pu, le matin-même, affirmer vouloir venir passer du temps avec moi, me redire à quel point il tenait à notre histoire, pour finalement coucher certainement avec une autre quelques heures après ? 

Comme j’avais refusé qu’il vienne chez moi, il ne lui avait pas fallu longtemps pour me remplacer et compenser sa frustration on dirait ! 
Pour en avoir le cœur net, je l’appelle un peu plus tard pour lui faire croire que j’étais en bas de son immeuble ! 

Malgré plusieurs tentatives, il n’a pas daigné décrocher. Quand je lui ai annoncé par texto cette fois que j’étais là, il m’a rappelée illico ! 

Mais a refusé catégoriquement que l’on se voit, sous prétexte qu’il ne m’avait pas invitée et que je n’avais donc rien à faire là. 
Et tant pis pour moi, si j’avais payé un taxi, ce n’était pas son problème ! 

Ce qui n’a fait qu’augmenter ma colère et m’a motivée pour m’y rendre effectivement, en voiture VTC (Uber). 

Arrivée devant sa porte, j’entendais les éclats joyeux d’une voix féminine, prouvant que Monsieur n’était pas seul et batifolait comme un diable ! Vous l’aurez compris ? En clair, en plein ébats sexuelles !
J’en étais malade, mais pas de jalousie. Tout ce que je ressentais, c’était un immense dégoût. 

Je comprenais qu’il nous exposait les unes et les autres à des maladies : la Covid-19, et ses nombreux variants, bien sûr, mais aussi le sida ou les M.S.T. 
Il m’avait dit qu’il se protégeait en permanence, mais comment croire un menteur invétéré ? 

Vu le contexte, il ne pouvait pas réfréner un peu ses ardeurs et réaliser les conséquences (pour une fois) que ses actes pouvaient entraîner ? 

Son énième infidélité, en pleine crise sanitaire, a été pour moi le coup de grâce ! 
J’avais là la preuve de sa totale inconscience, de son égoïsme. De sa perversité. 
Coup de folie ou non, je commence à m’acharner sur sa porte en sonnant de façon ininterrompue tout en tambourinant très fort de l’autre main. 

Je ne haussais pas la voix cependant pour ne pas alerter les voisins. Cela n’a servi à rien car, très vite, certains étaient dehors à se plaindre du tapage nocturne et a observer ce qui se passait… 
C’est là que Philippe m’a refait le coup de la police ! Je l’ai entendu les appeler et ensuite répondre aux interrogations pressantes de celle avec qui il était ce soir-là. 

Pour lui, « j’étais une dame qui n’avait tout simplement pas accepté notre séparation » !
Quel culot de dire ça alors que c’était lui qui était revenu à la charge ! 

Comme j’aurais aimé la mettre en garde contre lui. 
il se fichait bien d’elle également, car si elle avait compté pour lui, il n’aurait pas joué sur plusieurs tableaux et aurait coupé définitivement les ponts avec moi. 

Je crois que la pauvre n’a rien compris à la situation ! Elle a dû patienter sagement dans une pièce, où il a pris soin de l’enfermer, pendant que la mauvaise comédie se répétait ! 

Au bout de 35 minutes à entendre à travers la porte ces allées et venues, les agents sont arrivés. 

Je me demande bien pourquoi je les ai attendus. Sans doute, pour qu’ils me libèrent à nouveau de mes (dernières) illusions… 

Lorsqu’il leur a ouvert, je l’ai aperçu en simple slip et en peignoir. il était méconnaissable car extrêmement amaigri, ce qui m’a effrayée. 

Alors que durant les semaines où l’on se parlait au téléphone, il faisait le fier en m’annonçant qu’il avait retrouvé la ligne et que cela le rendait encore plus séduisant auprès de la gent féminine. 
Mais là je le trouvais franchement mal en point physiquement.

Je vous passe les détails de ce qui s’est passé par la suite avec les policiers. 
Ce que je retiens seulement, la terrible image qu’il me reste, c’est le large sourire de satisfaction qu’il arborait au moment où il a refermé la porte derrière les policiers et moi. 

Belle caricature du sale pervers qui prend plaisir au malheur des autres !
Heureusement que les policiers m’ont laissée ensuite rentrer chez moi. 
Après cette mésaventure, qui ressemblait furieusement à une autre, j’ai pris 2 décisions radicales !

Oui, j’aurais dû les prendre depuis un moment, mais parfois, il faut aller au bout d’une logique même hyper destructrice, descendre au fond du trou, pour remonter ensuite ! 

Je me suis donc promis de ne plus jamais le revoir.   

Dans cette histoire, tout n’était que mascarade et frustration. 

Comme je l’ai dit précédemment dans ce blog, comme tous les pervers narcissiques, il est clair que Philippe est un grand charmeur en société, mais un homme très destructeur et manipulateur dans le privé. 

il est revenu dans ma vie, alors que je commençais à me relever et à aller mieux. 

Comme s’il l’avait senti… Avec les messages et les appels incessants qui ont suivi sa première « réapparition téléphonique », il a recommencé à m’épuiser sous le coup de tous ces mensonges. 

Et parce que, comme d’habitude il soufflait le très chaud et le très froid …   

La technique imparable du chaud-froid    

Un jour, il était très distant, un autre il était tout amour et me complimentait exagérément pour essayer de me convaincre que l’on se remette ensemble. 

Pour me faire perdre l’équilibre et semer la confusion dans mon esprit. Pour me culpabiliser puisque j’avais l’impression (ce qu’il affirmait sans ciller) que c’était de ma faute si nous nous disputions. Si c’était tendu.   

Cette technique diabolique, vieille comme le monde, vous rend également dépendant puisque vous êtes dans l’attente de la prochaine « dose d’amour », comme un drogué attend son prochain shoot…   

Le doute permanent sur ce que l’on vit et sur ce que l’on est …   

Cette façon de vous mettre à terre, de vous humilier constamment et de vous transformer en petit chien qui attend sa caresse après avoir été frappé, se marie à merveille avec la technique du doute permanent.   

Le pervers narcissique vous fait croire que, lorsque vous le remettez en question, c’est vous qui êtes fou/folle de percevoir les choses comme ça. 

Que tous les problèmes viennent de vous puisqu’il vous aime et que VOUS faites des histoires. 

Plus il vous répète que vous êtes LE problème, plus vous finissez par le croire et doutez de vos arguments. 

Surtout que son entourage confirmera que vous vous faites bien des idées… Que c’est un homme super ! 

Personne ne croira l’horreur de que vous vivez, d’où la nature toxique de ce type de relation et ces conséquences.   
Philippe était un éternel insatisfait ! 

Quand il n’était pas en mode « je t’aime », tout ce qui sortait de sa bouche était terriblement négatif. 
Cela m’attristait et me stressait énormément. Je me remettais en cause. Je doutais de moi. En permanence…   

il connaissait parfaitement mes failles, dont il faisait systématiquement des faiblesses. Et ne se privait pas de les utiliser contre moi. 
il se moquait de mon physique, de mes réactions. 

Ses commentaires désobligeants, ses remarques rabaissantes, provoquait cette atmosphère tendue. 

Qu’il me reprochait ensuite, surtout quand je m’indignais de ce qu’il me faisait subir…  

Quand le bourreau se transforme en victime, le loup en agneau   
Malgré toutes les preuves imparables que je lui agitais sous le nez, même quand je le confrontais aux faits, il continuait de tout nier ! 

J’avais beau lui reprocher son comportement inapproprié, il endossait parfaitement (des années d’entraînement !) le rôle de la victime et me blâmait pour ses propres actions.   

L’impossible authenticité et confiance.

En amour, comme en amitié, le ciment de la relation pour moi, c’est l’authenticité. 

Un ami, un amoureux ne devrait pas vous juger mais plutôt vous aimer telle que vous êtes.  

Avec lui, je ne pouvais pas partager mes vrais sentiments et mes pensées, car tout se retournait toujours contre moi. Tout était déformé, interprété. 
Je marchais sur des œufs depuis qu’il avait repris contact avec moi, parce que je me souvenais de tout ce qu’il m’avait fait endurer.   

Le mensonge comme arme de destruction massive   

On estime tous, de temps en temps, que les petits mensonges sont insignifiants. Qu’ils ne sont pas graves. 
Et même qu’ils sont un mal nécessaire en société. Pour ne pas blesser notamment. 

Mais un partenaire toxique ne va pas se priver, lui, de raconter des énormes mensonges tout en vous regardant droit dans les yeux ! 
Ce qui était le cas avec lui, lorsque nous étions ensemble ! 

Au bout d’un moment, je ne pouvais plus croire un seul mot de ce qu’il disait. Comment dès lors, construire une vraie relation de couple ? 

C’était son super pouvoir : il savait pertinemment qu’il mentait, que je le voyais, mais il me forçait à accepter sa réalité des faits alternative.   

L’infidélité comme moyen de vous humilier   

Pour Philippe, seul le sexe compte ! 
Dieu merci, lorsque j’ai fini par voir les choses en face, lorsqu’il a repris contact avec moi en fin d’année 2020, je ne me suis plus fait avoir en me remettant avec lui. 

Nous échangions au téléphone, certes il y avait à nouveau un lien, mais je refusais de catégoriquement de le voir tant qu’il n’avait pas accepté mes conditions.   

Pour revenir à l’exemple parfait d’une relation destructrice, c’est quand votre partenaire ne peut pas s’empêcher de regarder autour de lui quand vous êtes dans la rue. 
Vous êtes en train de lui parler et lui mate au passage toutes les filles séduisantes. 
Le comble, c’est qu’il ne cherche même pas à le cacher ! Comme si c’était normal. 

Au restaurant, à l’hôtel, il ne peut pas s’empêcher de draguer la serveuse, la réceptionniste, les responsables. 

C’est le signe pour moi que vous avez affaire à un compagnon infidèle.   
Votre invisibilité dans son cercle amical et familial.

Lorsqu’il avait des projets professionnels, non seulement il ne m’en parlait pas mais en plus il ne cherchait pas à savoir si cela pouvait m’intéresser d’y participer.   

Par ailleurs, la façon dont il se comportait avait pour but de me montrer qu’il préférait passer du temps avec ses amis plutôt qu’avec moi. 

Le message implicite étant qu’il ne m’estimait pas. il me donnait souvent l’impression d’être un fardeau qu’il traînait et qu’il n’avait pas envie de « gaspiller » son énergie pour moi.   

En résumé, aujourd’hui j’ai compris que les manipulateurs sont ceux qui mentent, trompent, vous traitent mal tout en arrivant à vous persuader que c’est votre faute voire pour votre bien !!! 

Je préfère donc les fuir et vous conseille de faire pareil. On ne peut pas les changer. il n’y a pas d’autre solution que de s’échapper de leurs griffes. Au plus vite, avant que le piège ne se referme et devienne parfois mortel…   

En effet, on ne peut pas les raisonner.

Ces personnes sont incapables de se remettre en question ou ne sont pas assez matures émotionnellement pour assumer leurs erreurs.
Cela ne sert donc à rien de s’épuiser à tenter de les transformer. 

Mieux vaut cultiver sa paix intérieure pour construire son avenir sur des fondations solides et non des mensonges.   

Seul quelqu’un capable de s’excuser, de prendre du recul sur ses actes, peut évoluer, avancer et surtout aimer véritablement. 

Toute relation durable est donc impossible avec un homme qui ne sait pas écouter.

Qui est aveuglé par son ego, il n’y a que l’effacement de cet ego qui libère l’âme pouvant dès lors briller.   

Au final, c’est avec une profonde amertume que je réalise qu’il a agi par intérêt quand nous étions ensemble et qu’il « cohabitait » avec ses enfants et leur mère (dont il était séparé) et qu’il venait du coup tout le temps se réfugier chez moi. 
En faite, il voulait s’évader de sa petite vie minable ! 

Car, depuis qu’il a son propre logement à Reuil-Malmaison, il m’a clairement fait comprendre que je ne lui étais plus d’aucune utilité…   

Est-il revenu dans ma vie pour continuer à profiter de moi d’une autre manière ? Sans doute, car il est incapable d’amour. 

Comment un être peut-il avoir à ce point 2 visages ?

Celui, très avenant, qu’il montre à l’extérieur et celui qu’il porte, hideux, dans l’intimité du couple. 

J’en ai assez et ne souhaite plus répéter les mêmes erreurs.
Plus jamais !   

Que ce soit en amour ou en amitié, j’aspire à présent à la sérénité, à la joie, au bonheur. Je recherche la complicité et la sincérité. 

Et ne m’abîmerai plus dans une relation dans laquelle je ne suis pas aimée, soutenue et encouragée.  

Je terminerai ce récit avec une anecdote résumant à elle seule ce blog tout entier ! 

Peu de temps avant de rompre définitivement, rêvant à une sérieuse prise de conscience de la part de Philippe, je lui ai transféré une vidéo qu’une coach de vie avait postée sur YouTube et dont le sujet était, justement, les pervers narcissiques… 

Et devinez quoi ? Tout ce qu’il a trouvé à dire, c’est qu’il la trouvait séduisante et qu’il l’aurait bien « niquée »… No comment.   

Morale de l’histoire : Les pervers narcissiques vous font perdre toute confiance en vous, incapables d’aimer, ils essaient pourtant de vous faire croire qu’ils sont la meilleure chose qui ne vous soit jamais arrivée ! 

Les « pauvres », ils doivent bien regonfler leur pathétique ego pour compenser LEUR manque abyssal de confiance en eux ! 

Je dirai pour conclure que, bien au contraire : ils sont la pire chose qu’il puisse vous arriver !   

Enfin, pour paraphraser Lamartine : Partir, ce n’est pas toujours mourir un peu. Partir c’est parfois REVIVRE.