Depuis fin décembre 2019, période où je pensais mettre un point final à l’écriture de ce témoignage, il s’est passé quelques mois.
Quelques mois, de fin janvier à fin avril, durant lesquels je suis retombée prisonnière de la toile « mortelle » de Philippe …
Cette expérience a été encore plus violente que la précédente. Aussi, je ressens le besoin de poursuivre aujourd’hui mon récit.

Voici donc l’histoire de cette nouvelle descente aux enfers…
En décembre 2019, un mois après la publication de ce blog – qui ne l’avait étrangement pas ébranlé – Philippe m’envoyait des messages.
il souhaitait discuter, que l’on passe une journée ensemble. Il disait avoir changé et vouloir que l’on se réconcilie.
Je lui ai répondu que, pour accepter de le revoir, j’avais besoin de preuves concrètes.
il ne m’en a pas donné mais a su trouver les arguments qui faisaient mouche.
Le roi de la manipulation n’avait pas perdu de son savoir-faire !
Charmée par de beaux discours insistants, j’ai accepté de me remettre avec lui.
J’avais fini par croire qu’il éprouvait sincèrement des sentiments pour moi.
Mais au fond, je n’étais plus en confiance.
Après tout ce qu’il m’avait fait subir et surtout après les dernières révélations de Noël dernier, j’avais des réserves… Et raison d’en avoir !
Le bilan de ces 3 mois supplémentaires passés avec ce magnifique spécimen de pervers narcissique est plus que mitigé.
Au début, tout était merveilleux. Ensuite, j’ai vite déchanté car son comportement instable a repris le dessus.
« Chassez le naturel, il revient au galop ».
Bon, je commence le déroulement des faits.
Début février 2020, Philippe a emménagé dans son appartement, que dis-je !, dans « son nid d’amour » comme il l’appelle, à Rueil-Malmaison, dans les Hauts de Seine.
Je finirai par comprendre que c’est en fait un véritable lupanar (lieu de débauche) !
Un lieu dans lequel il coucherait avec un maximum de femmes.
J’ai pu trouver de nombreux indices de ce que j’avance. Par exemple, toutes les pièces qu’il prévoit de baigner dans une ambiance tamisée.
Autre indice, comme à son habitude, que ce soit dans les rues ou lorsqu’on montait chez lui ou qu’on en repartait, il reluquait ouvertement les voisines croisées dans les escaliers de son immeuble qui visiblement étaient toutes à son goût…
Enfin, il avait aménagé son balcon pour pouvoir chasser la gazelle à distance !
Ainsi, son « observatoire » était très confortable et comprenait la panoplie de la parfaite terrasse : parasol, brise-vue, pelouse artificielle, petite table, chaises pliantes.
il y restait comme ça des heures, à l’affût de sa prochaine proie qui pouvait surgir des écoles, des crèches, des immeubles, en bas de chez lui …
Ce prédateur redoutable a une préférence pour les femmes mariées, casées, ou mères de famille. Ce qui offre un certain nombre de possibilités !
Qu’il parvient sans mal à « capturer » et à duper avec son bagou et son esprit brillant….
Ces nouvelles conquêtes viennent sans cesse alimenter son appétit sexuel démesuré.
Pour, rapidement, le couvrir de cadeaux… Philippe fait tout en ce sens.
On comprend mieux pourquoi il a mis le paquet sur la déco du balcon !
Au détriment du mobilier de base, des luminaires ou de tous autres objets essentiels à la vie quotidienne.
Quand je pense qu’il a fait en sorte pour que je l’accompagne dans les magasins !
Je lui montrais des meubles design, des choses que je trouvais bien.
Alors qu’il achetait le contraire de ce que je lui recommandais.
S’il cédait, c’était parce que j’avais beaucoup insisté.
Sinon c’est lui qui a tout monté, à l’exception de quelques meubles.
Pour choisir leur disposition, il n’a jamais tenu compte de mes conseils et faisait à sa manière.
De même, j’essayais de lui expliquer comment harmoniser les couleurs, les matériaux… Sans succès.
Le plus drôle, c’était quand il ne me consultait pas sur la pertinence de percer tel ou tel mur ou sur la manière de fixer certains objets.
Résultat des courses, chez lui, tout est de traviole ou placé au mauvais endroit ! Consternant…
Avec toute mon expérience dans la décoration d’intérieur ! il ne croyait décidément pas en mes compétences.
Encore une fois, j’avais la preuve du peu de considération qu’il me portait.
Mais en était-il capable ?
Parfois, je me disais qu’il m’utilisait. Qu’une fois bien installé, il m’ignorerait.
Force de constater que je ne m’étais pas trompé !!!!!
Son hypocrisie était tellement perceptible… Elle crevait les yeux quand j’y repense !
VENDREDI 10 AVRIL 2020
Ce jour-là, ses enfants sont repartis de chez lui pour aller retrouver leur mère, après 1 mois de confinement.
Le soir-même, je débarquais pour y passer également 1 mois. Alors qu’il m’attendait seulement le lendemain !
Après tout ce temps confinée seule, j’avais hâte de le retrouver et de rompre avec la morosité ambiante.
SAMEDI 11 AVRIL 2020
À peine levés, une dispute éclate entre nous au sujet des voilages du salon et des chambres, qu’il avait laissés grands ouverts.
J’étais super gênée car comme son appartement est situé au 1er étage, tout le monde pouvait nous apercevoir de l’extérieur.
Or, il n’en avait rien à faire !
il refusait catégoriquement de les fermer, piétinant mon besoin de préserver mon intimité.
il m’a même lancé que si cela ne me convenait pas, je n’avais qu’à rentrer chez moi. Étant sur son « territoire », il avait bien le droit d’agir à sa guise… C’était ce qu’il me laissait entendre.
Welcome ! Pas de doute, cet homme-là sait recevoir !
Sa réaction a été d’autant plus surprenante que, pas plus tard que la veille au soir, il prétendait être heureux de m’avoir à ses côtés. Que je sois venue le rejoindre.
J’ai mis presque une heure à le convaincre que sa façon d’agir n’était pas normale.
il a fini par me promettre qu’il fermerait ces voilages !
Qui en fait lui permet d’épier le moindre mouvement des passants et de ses voisins.
Afin de critiquer leurs faits et gestes, écouter leurs conversations ou alors les observer.
Particulièrement les femmes qui se prélasse au soleil en bas de chez lui.
il se fichait royalement que je le vois faire !
J’ai découvert ce même jour qu’il ne respectait pas le confinement et qu’il me trompait….
J’étais en train de chercher le seau à glace sur l’étagère de la salle à manger (lui se trouvait dans la cuisine) quand je suis tombée sur une bouteille en plastique à moitié entamé, qui contenait du Dr’s Secret.
Pour rappel Dr’s Secret est un produit qui est censé augmenter le désir, la performance sexuelle et traiter le dysfonctionnement érectile.
Il y avait aussi un sachet neuf que j’ai tout bazardé à la poubelle.
Et le lendemain, j’ai exigé une explication. Avec un aplomb déconcertant, il a alors soutenu avoir fait cette préparation pour un confrère qui lui en réclamait !
Quel mythomane ! il me prenait vraiment pour une conne… Non mais qui pouvait croire une chose pareille ?
Je ne sais pas ce qui m’a retenue de le quitter. Enfin, si : la peur de me retrouver à nouveau seule. Dans d’autres circonstances, je l’aurais largué ! Enfin, c’était ce que je pensais.
Je me disais aussi pour me faire justice intérieurement que la roue tournait toujours à un moment donné.

DIMANCHE 12 AVRIL 2020
Même comportement que la veille, nous nous disputons à propos des voilages. Seule différence, il m’a ignorée une bonne partie de la journée et a vaqué à ses différentes occupations.
Charmant !
LUNDI 13 AVRIL 2020
Au moment où il s’apprêtait à partir pour travailler, je l’ai surpris en train de récupérer plusieurs grands sacs en plastique qu’il avait pris soin au préalable de cacher.
ils étaient planqués en haut d’un placard qui ne s’ouvrait qu’avec l’aide d’un tournevis, quitte à complètement esquinter la porte.
Puis, quand je lui ai demandé de me laisser les clés, il a refusé net !
il préférait que l’appartement reste ouvert en mon absence, quitte à ce que n’importe qui y rentre.
il m’a quand même lancé qu’il était hors de question de confier ses clés à quiconque et encore moins à moi… La confiance régnait !
Ce qui me rappelle l’humiliation qu’il m’avait infligée lors de mon arrivée, peu de temps après avoir aménagé dans ce nouvel appartement, quand il ne voulait pas me laisser seule chez lui sous prétexte que ses affaires s’y trouver toujours et qu’il n’avait pas eu le temps de les déplacer à la cave.
Mais je n’avais encore rien vu ! Et si on m’avait prédit ce que j’allais vivre, je me serais abstenue de venir me confiner avec… mon bourreau.
Durant les 2 semaines passées chez lui, j’ai ressenti son malaise.
En fait, il ne se réjouissait pas que je sois là et tentait de me pousser à bout par tous les moyens pour que je flanche.
Après maintes disputes, il finira par me proposer que l’on alterne 2 jours chez moi, 2 jours chez lui.
Ça a été très pénible. Je souffrais, j’étais constamment sur les nerfs. Il se montrait atroce, méprisant.
Malgré tout, je tenais bon car je redoutais le confinement en solo. Cette idée m’était décidément insupportable.
Au quotidien, il s’accrochait à son portable plus que jamais, qu’il avait mis en mode vibreur. il s’isolait sans arrêt pour écrire ou lire ces messages.
Ce qui m’agaçait prodigieusement. Je me sentais invisible…
Lorsqu’il n’était pas dans son coin, on s’engueulait. De plus en plus.
Passer ses journées avec son compagnon peut vite se transformer en cauchemar lorsque les tensions s’accumulent !
Et moi qui pensais bêtement que cette cohabitation renforcerait nos liens et éviterait l’explosion de notre couple.
il faut croire que je me suis trompée sur toute la ligne.
Nous n’avions jamais vécu ensemble sur une aussi longue période.
Quelle curieuse sensation d’être rejetée par sa « moitié »…
il y a quelques jours, j’ai entendu à la télé une sexothérapeute qui a dit que si votre partenaire vous met la pression, c’est qu’il y a un problème !
En effet, tout portait à croire qu’il y en avait un… Et un énorme.
Notre confinement se poursuivait. À chaque fois qu’il était contrarié, un déluge de reproches s’abattait sur moi.
Je ne pouvais être ni sereine ni heureuse, car je subissais en permanence ses changements d’humeur, ses méchancetés, ses provocations…
il devenait violent, irrespectueux.
Et en même temps de plus en plus fébrile quand il apercevait une femme qui lui plaisait.
En fait, j’ai fini par comprendre que marcher ensemble l’empêchait d’avoir la voie libre pour draguer.
Souvent, il me suggérait que l’on se retrouve chez lui ou à un autre point de rendez-vous.
À cause des mesures de sécurité liées au virus, on faisait la queue devant des magasins.
Du coup, il m’incitait à faire un tour. il me traitait comme un chien qu’on envoie chercher son os !
Quand on se remettait en route, il reluquait comme un fou le cul des filles.
On aurait dit un vrai toxico en pleine crise de manque !
Et il scrutait à l’intérieur de chaque logement que l’on dépassait pour se rincer l’œil et faire des repérages.
Le cauchemar durait et empirait…
N’ayant visiblement plus rien à me dire, il revenait sur des événements futiles qui s’étaient produits entre nous ou il me jetait des piques assassines ! il visait le cœur. Un pervers ne rate jamais sa cible !
Philippe redevenait suspicieux.
Si j’étais essoufflée, c’est que ça cachait quelque chose.
Si j’étais de sortie, c’était forcément pour faire l’amour avec un autre homme,
Si je discutais avec certaines de mes amies au téléphone, c’était uniquement pour lui casser du sucre sur le dos.
Comment ai-je pu trouver la force de rester avec lui ?
Celle de résister à ses multiples attaques, à son chantage perpétuel et à ses menaces permanentes ?
Comment ai-je pu occulter mes pensées négatives et chasser mes doutes ?
À chaque moment de tension, il prenait un malin plaisir à me rappeler qu’il était chez lui et que, si quelque chose ne me convenait pas, il valait mieux que je rentre chez moi.
Comment pouvait-il agir de la sorte, sachant qu’auparavant, et à plusieurs reprises, il était venu à l’improviste dans mon appartement où il avait été toujours bien accueilli.
Plus il désirait sauter tout ce qui bouge, plus il était méfiant envers moi !
il m’accusait d’infidélités imaginaires avec un amant qu’il surnommait ridiculement « Cheveux soyeux ».
Régulièrement, il s’asperge abondamment d’eau de toilette bon marché pour dissimuler l’odeur liée à son hygiène douteuse. Rien n’avait changé !
Et le comble, c’est qu’il n’a pas apprécié que je lui fasse remarquer que le parfum était trop fort pour moi, au point de me donner des haut-le-cœur et des violents maux de tête. inutile de vous dire qu’il a continué ensuite à en mettre autant…
Les jours s’enchaînaient, impitoyablement.
Pour couronner le tout, je vivais très mal le confinement.
Bien sûr, il n’a éprouvé aucune compassion pour moi. Non, rien n’avait changé !
Vendredi 17 AVRIL 2020
J’essaye tant bien que mal de m’adapter à son côté lunatique…. Un jour, il est adorable, celui d’après, plus qu’odieux !
Je sens que ça cloche entre nous car, suite à une embrouille, il a supprimé sa photo de profil sur WhatsApp où l’on pose ensemble.
Pourtant, lui m’assure que tout va bien.
Le lendemain, le samedi, son portable tombe en panne, l’obligeant à en racheter un au supermarché. Quand il est rentré pour l’initialiser, il m’a indiqué qu’il ne comptait pas installer d’applications dessus, y compris WhatsApp.
Je l’ai questionné pour comprendre pourquoi il avait pris cette décision et il m’a répondu ne plus vouloir encombrer la mémoire de son téléphone. Que les textos lui suffisaient amplement.
Quelque temps après, toujours rien…
Alors que c’était bien plus simple pour moi d’échanger avec lui par ce biais.
Et il le savait parfaitement.
Je l’ai réinterrogé à ce sujet et j’ai obtenu la même réponse.
J’ai eu envie de le quitter mais bien que la situation soit difficile voire intenable, je n’en ai pas eu le courage… il faut croire que j’attendais un déclic.
Et surtout qu’il m’avoue sincèrement ses véritables intentions quant à notre avenir.
Quand j’y repense, j’étais en attente de ses explications alors que tout était évident. Limpide.
Cet homme-là est incapable d’aimer et surtout il est dangereux.
Le temps pressait et tous ces agissements étaient en train d’avoir raison de moi…
Dimanche 19 AVRIL 2020
Dès le réveil, j’ai eu droit à du chantage. Déstabilisant quand on sait que la veille nous nous étions couchés dans de bonnes dispositions.
il m’annoncera quelques jours plus tard qu’il ne se rendrait pas avec moi au mariage de son petit cousin, mariage qui a été reporté en septembre 2021.
Et il a poussé le vice jusqu’à dire que c’était dommage car c’était notre dernière chance de nous rendre en Guadeloupe tous les 2 avec ces enfants cet été comme il était prévu, vu que l’on ne ferait pas selon lui « long feu ensemble ».
Dans le même genre, Philippe ne se gênait pas pour me répéter tout le temps qu’il pouvait coucher avec qui il voulait puisque rien n’était éternel et que son corps ne m’appartenait pas !
LUNDI 20 AVRIL 2020
il a filé ce matin, en me faisant croire qu’il partait travailler.
En milieu d’après-midi, par pur hasard, j’ai appris que c’était un mensonge.
Je l’ai appelé et il m’a donné comme excuse un oubli idiot de RTT…
J’ai tout fait pour garder mon calme. Et quand il est revenu, à ma grande surprise, il a tenté d’apaiser les choses et de se justifier.
Quand je pense que ce type me révélera par la suite qu’il fréquentait actuellement 3 autres nanas en même temps et qu’il les quittera une fois seulement qu’il aura bien abusé d’elles, « sexuellement » et financièrement parlant !
Philippe ne peut rester longtemps avec une femme !
Je pense bien le connaître maintenant, depuis un petit peu moins de 2 ans que nous nous fréquentons. Pour le meilleur et surtout le pire.
Depuis qu’il ne cohabite plus avec son ex-compagne et leurs enfants et qu’il a aménagé seul, début février donc, il se sent pousser des ailes et veut coucher avec chaque femelle qui se trouve dans son champ de vision !
Le fait d’être encore « d’actualité » dans sa vie l’entrave dans ses mouvements et l’empêche de satisfaire ses désirs sans fin.
Je pense que jamais il ne se mariera ni ne repartagera son quotidien.
Sauf s’il tombe sur une cocotte aux œufs d’or qui l’entretiendra des années.
il a toujours choisi des femmes aisées (sans doute pas assez jusqu’à maintenant apparemment).
Dès qu’elles parlaient de bébé, de se séparer de leur mari pour se remettre en couple avec lui, il disparaissait.
J’ai réalisé ce jour-là que je lui avais servi d’échappatoire. il venait chez moi quand il avait besoin de s’évader.
Et moi, naïve, qui faisais en sorte qu’il ne manque de rien dans le frigo toutes les semaines …
Sans compter les frais occasionnés pour les sorties culturelles ou au resto et les petites escapades que je planifiais sinon nous n’aurions rien fait.
Pour finir, il s’est bien moqué de moi puisque je l’ai aidé à emménager à Rueil-Malmaison !
Une fois que ça a été réglé, il s’est révélé très antipathique.
Comment ai-je pu rester avec un homme qui affirmait lui-même qu’il ne serait jamais sérieux ?
Jeudi 23 AVRIL 2020
Ce matin-là, je devais rapidement effectuer un saut vers chez moi pour récupérer un colis. Heure de retour estimée : aux alentours de 13 h 30.
Je l’ai retrouvé tel que je l’avais laissé. il bricolait un îlot central dans sa cuisine avec des planches en bois et des piétements en acier qu’il avait ramassés dans la rue sans les désinfecter ou même les nettoyer !
Je me fais attaquer à peine arrivée sur le seuil de la porte.
il m’accuse d’avoir revu mon supposé amant. Sans parler des autres accusations qu’il vaut mieux que je taise sinon je serai trop vulgaire.
Je me défends et lui balance que j’en ai plus qu’assez de son attitude !
Durant plus d’une heure, il ne m’a pas adressé la parole.
il s’amusait à m’ignorer de plus belle en se prenant de passion pour le ménage, ce qui d’ordinaire ne lui ressemble pas du tout, puis de nouveau pour le bricolage.
Au moment où il s’apprêtait à nettoyer la chambre de sa fille, je lui ai fait remarquer qu’il pouvait en profiter pour retirer le gros sac en plastique contenant des documents qu’il avait cachés sous le lit.
La confiance n’excluant pas le contrôle, j’avais découvert qu’il s’agissait de papiers attestant qu’il avait des dettes, ainsi que du bail de son appartement (sur lequel on voyait qu’il avait fait appel à un garant, ce qu’il avait toujours nié).
Pourquoi tant de mensonges ?
Philippe a saisi cette occasion pour s’emporter et m’inviter gentiment à me « casser ».
Sous la colère, qui s’était accumulée, j’ai saisi une grosse statuette (à laquelle il était très attaché) pour la fracasser au sol !
Plus tard, il me prédira plein de malheurs. Selon lui, j’allais payer mon acte.
Parfois, quand les hommes dérapent, les femmes se rebiffent ! La suite s’apparente à une série de faits tragi-comiques.
Philippe est sorti plusieurs fois de l’appartement. J’ai voulu non pas le retenir mais chercher à comprendre ce qu’il s’obstinait à me cacher.
C’était comme au sujet de notre relation. Jamais il n’avait été assez honnête pour me parler franchement de ce qui n’allait pas.
Malgré mon insistance, je ne récoltais que des réponses évasives. Ou totalement contradictoires.
J’ai compris maintenant que c’était lui le problème !
Dans le courant de la soirée, il s’est enfermé dans la chambre de sa fille. Quand il est ressorti, il m’a violemment poussée à terre pour tenter de quitter l’appartement.
Je me suis agrippée à ses vêtements pour l’en empêcher.
On aurait dit le diable en personne. On le voyait dans ses yeux exorbités !
il était près de minuit lorsqu’il est finalement parti.
Toute la nuit, je suis restée sans nouvelles de lui, jusqu’à ce qu’il se pointe à 6 heures du matin.
6 heures du matin, donc ! : il est passé récupérer son manteau puis est ressorti.
J’ai décidé de le suivre pour le convaincre de revenir, même si je n’avais pas fermé l’œil de la nuit et que j’étais extrêmement fatiguée.
En pleine rue, il a commencé à me dénigrer, à s’attaquer à mon âge. À mon physique…
C’est sûr que comme monsieur s’habille constamment comme un ado à plus de 50 berges avec une casquette vissée sur la tête et un pantalon porté sous les fesses, monsieur paraît plus jeune !
Puis, ce fut une avalanche de révélations. il m’a dit que l’amour n’avait pas à être « forcé » !, et m’a avoué qu’il entretenait une relation avec 3 femmes en même temps ! J’ai encaissé, non sans mal.
Et je me suis maîtrisée pour garder mon calme. Je me doutais qu’il me trompait mais pas avec autant de nanas à la fois ! J’étais scotchée.
On est rentrés. Et c’est en lui demandant des explications que tout a dégénéré.
Philippe n’arrêtait pas de m’ordonner de rentrer chez moi !
C’était hors de question tant que je n’avais pas obtenu de clarifications de sa part.
Et puis je ne voulais pas être renvoyée comme une merde !
Après avoir fait plusieurs allers-retours entre chez lui et l’extérieur (J’apprendrai plus tard qu’en réalité il se trouver dans sa cave au sous sous-sol), comme il n’arrivait pas à me déloger et qu’il pensait que j’allais continuer à lui demander des comptes, il n’a rien trouvé de mieux que d’appeler la police !
J’en suis toujours sous le choc !!!!!!
9 h 33: Il est revenu chercher des vêtements propres avant de repartir.
N’en pouvant plus, je lui ai redemandé de me dire ce qui n’allait pas.
11 heures : Philippe a débarqué – en agréable compagnie – c’est-à-dire accompagné de 3 policiers. Et il s’est dirigé dans la chambre où je dormais.
Mon réveil a été, vous l’imaginez, plus que brutal !
il m’a alors montrée du doigt, en disant à la police : « C’est elle ! C’est elle ! ».
Puis il s’est mis à s’agiter dans tout l’appartement, en quête de je ne sais quoi.
C’est lorsque les policiers lui ont dit de bien vérifier qu’il ne manquait rien qu’il a fouillé dans mes affaires.
Je remarquerai que son seul souci était de savoir où se trouvait l’une de ces vestes. Hallucinant !
La police m’a ensuite obligée à partir.
Philippe, tu n’as aucun état d’âme ! Je n’ai pas de mots pour décrire ce que j’ai ressenti.
En fin d’après-midi, j’ai sonné chez lui pour récupérer ma tablette que j’avais oubliée.
il a insisté pour que je l’attende en bas.
Mais j’avais une envie pressante et j’ai insisté pour rentrer 2 minutes.
il a refusé, me conseillant de pisser dehors, à l’abri des regards…
NON MAIS NE ME DIS PAS QUE TU ÉTAIS DÉJÀ ENTRAIN DE T’ADONNER À TA PRATIQUE DE MAGIE NOIRE, PARAÎT-IL QUE TU ES UN FERVENT ADEPTE !!!!!!!!!!!!!!!!
Lorsque quelqu’un prévoit de jeter un mauvais sort à son patron actuel dans le seul but de le voir disparaître il y a de quoi se poser de sérieuses questions!
Et se réjouir de la mort du frère de ce dernier après qu’il eut succombé au Covid-19.
Cet homme a vraiment 2 visages ! Celui qu’il exhibe en public, dans le travail, et celui qu’il dévoile en privé.
Sa vie n’est que manipulation.
il est opportuniste et sans scrupule.
Il me traitait comme si j’étais une moins que rien. Comme si je n’avais jamais compté pour lui.
Mais je n’étais pas la seule à être la cible de son manège.
Un jour, il a appris grâce à un technicien qui avait réalisé une intervention chez lui que son voisin du rez-de- chaussée travaillait à la mairie.
Ça doit être cela, le sens d’une « amitié intéressée »…
il m’a alors confié vouloir devenir son ami pour que ce dernier lui trouve un logement plus cossu à moindre coût…
Une autre fois, il était tout excité d’avoir repéré près de chez lui une jeune femme black qui sortait de chez elle pour monter dans une voiture de luxe conduite par un homme blanc.
Il m’a avoué vouloir la fréquenter dans le seul but de « bouffer l’argent de son Blanc » à travers elle !
Si ce macho pur et dur pouvait accepter la part féminine qui est en lui, il choisirait mieux les mots qu’il emploie avec la femme qui se trouve à côté de lui…
J’étais sous l’emprise de ce type sans foi ni loi.
Et je fermais les yeux et faisais des efforts pour essayer que ça marche.
Encore et toujours. Coûte que coûte.
C’est incroyable comme on peut avec l’espoir, l’illusion d’un mieux, rester coincée dans une situation inacceptable.
On est supposé vivre dans la joie et la bonne humeur mais lorsque ce n’est pas le cas on finit par s’habituer au pire. C’est terrible.
Nous nous réveillons parfois avec des doutes. Nous procrastinons, nous angoissons. Nous regrettons de ne pas avoir eu une meilleure repartie lorsqu’on nous a mal parlé…
Nous aimons peut-être trop la mauvaise personne et nous nous brûlons les ailes.
Philippe est infidèle, cupide, vénal, menteur, hypocrite, ingrat, … pas mal pour un seul homme vous ne trouvez pas ?
Je plains ses enfants qui l’ont en exemple.
il me dégoûte au plus haut point mais Dieu est grand et ça se payera un jour !
Je n’ai jamais fréquenté un être aussi ignoble !
La tension nerveuse à laquelle il m’a exposée m’a énormément pesée.
Je me rappelle qu’il s’est vanté du fait que personne n’avait réussi à le cerner.
Tu parles d’une réussite…
Le jour où je lui ai dit que je l’avais démasqué, il s’est foutu littéralement de ma gueule.
Cet homme de confiance, ce « gendre idéal », avait quand même en sa possession : un revolver, des préservatifs, et le fameux Dr’s Secret !
Peu avant la date de notre rupture, je pensais que je devais absolument réagir et sortir de mon état léthargique. De ce statut de victime.
Qui subit. Encaisse les coups sans rien dire. il me fallait fuir à tout prix cette pression psychologique insidieuse qui menaçait ma santé.
Je devais entrer dans un processus de « deuil », afin de mettre définitivement un terme à cette relation toxique. Je devais arrêter de minimiser sans cesse les choses et de me voiler la face !
Puis, soudain (il faut dire que l’épisode de la police a aidé !), je me suis sentie suffisamment forte et intelligente pour cela.
Je me rappelais pour me donner de la force de ma capacité à rebondir dignement après chaque échec.
Là, c’est vrai, le challenge était grand car j’étais confrontée à un vrai phénomène !
Ce type avait une capacité de nuire et de séduire complètement dingue !
Nos derniers échanges via SMS …
Moi : « Quoi ? Tu n’es pas content que je m’en aille ? Cesse ton hypocrisie à 2 balles ! C’est ce que tu cherchais depuis mon arrivée !
Je l’avais compris, mais tu as joué avec mes sentiments pour m’embrouiller.
Tu as appelé les flics, me traitant comme une criminelle, et tu t’es empressé de refermer la porte derrière moi quand je suis partie.
Et comme si je n’avais pas été assez humiliée, tu as même refusé que je rentre pour aller aux toilettes quand j’étais revenue chercher ma tablette, m’invitant à pisser dehors comme un chien !
Durant ces 3 mois, tu as fait pression sur moi. Tu m’as menacée. Fait du chantage. Puis, tu te faisais doux par calcul. Uniquement pour arriver à tes fins ! »
Lui : « Je ne t’ai pas laissé monter parce que j’avais peur que tu continues à me prendre la tête comme tu le faisais depuis 2 jours.
Moi aussi j’ai besoin de repos, figure-toi. Tu me stresses ! »
Moi : « C’est tout ce que tu trouves à dire pour te dédouaner ? Non, je n’allais pas insister pour obtenir des explications.
Tout a commencé parce que tu ne t’es pas comporté en adulte en t’enfermant à double tour dans la chambre de ta fille. »
Lui : « Désolé pour tout ça mais je commençais à saturer nerveusement avec ton comportement inquisiteur. »
Moi : « Je voulais juste pisser.
Je n’allais pas m’abaisser à essayer de te faire revenir sur ta décision ! »
Lui : « Ok. Désolé. J’étais dans le feu de l’action. »
Moi : « Je me passe de tous tes « désolé » car je n’y crois pas un instant !
Depuis le début, tu as tout fait pour qu’on en arrive là.
Tu ne manquais jamais une occasion de me dire que tu étais chez toi et que si quelque chose ne me convenait pas, je n’avais qu’à m’en aller.
Alors que je te demandais juste de fermer les rideaux pour pas qu’on nous voie.
Tu me traitais plus bas que terre… »
Lui : « Repose-toi bien. Et passe une bonne soirée. »
Moi : « Tout a dégénéré à cause de ton instabilité.
Je n’étais pas inquisitrice mais juste méfiante parce que tes mensonges étaient de plus en plus nombreux. »
Lui : « Et regarde pas trop d’émission avec des faits-divers, ça va t’empêcher de dormir. »
Moi : « C’est ça, surtout, change de sujet ! Tu oses parler de saturation mentale alors que c’est moi que tu as pressurisée.
Quand je pense que je tenais bon, pensant à tort que les choses s’arrangeraient… »
Personne n’est égal devant un stress intense. Tout est question de tempérament, d’âge, de vécu. Mais lorsque l’on craque, ça ne prévient pas…
EN CONCLUSION
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